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3 Questions pour comprendre la traduction dans les médias

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12 février 2018

3 Questions pour comprendre la traduction dans les médias

Kyle Conway, Professeur de communication à l’Université d’Ottawa

Par : Charley Dutil

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1- Quels sont les enjeux de la traduction dans les médias ?

La traduction dans les médias, c’est la contradiction entre l’objectivité souhaitée par les journalistes et la remarque qu’il n’y a pas d’objectivité dans la traduction. Donc comment est-ce que les journalistes traduisent des commentaires et restent objectifs ? Ce que j’ai trouvé, c’est que durant les accords du lac Meech, les commentaires étaient traduits pour servir l’histoire du journaliste en question.

2- Que retenir de bon dans la pratique des journalistes au Canada ?

Parfois, on voit des journalistes qui tentent d’expliquer la perception des gens de l’autre langue. Par exemple, je me rappelle de Neil Macdonald qui expliquait aux Québécois la perception de gens de l’Ouest sur des questions politiques nationales. Et vice versa, des journalistes de la SRC qui expliquaient à des gens de Saskatoon pourquoi les Québécois se considèrent comme une société distincte du reste du Canada.

 

3- Qu’en retenir de mal ?

Souvent, il y a des mots mal traduits par les médias. Quand je faisais mes recherches sur l’accord de Meech, lorsqu’on traduisait « Le Québec demande » en anglais on disait « Québec demands » au lieu de « Québec requests ». Le problème, souvent, est que les journalistes tendent à calquer et non utiliser le sens des mots pour traduire. Un autre problème souvent rencontré est que si un média francophone trouve un francophone à un événement en anglais, il va se fier à sa traduction dans les versions des faits. Cela est un problème, puisque le journaliste perd son objectivité. Donc parfois, il y a des traductions qui ne marchent pas, puisqu’elles changent le sens des événements.

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