Inscrire un terme

Retour
Actualités

Cafés citoyens : Échanger sur la francophonie à Ottawa

Actualités
1 octobre 2012

– Par Camille Lhost –

Les institutions d’Ottawa partisanes de la francophonie se sont réunies en États Généraux et ont organisé un cycle de conférence en 2012 sur la place des membres de la communauté francophone dans la ville.

« L’objectif des ateliers ? Prendre le pouls de la population francophone d’Ottawa, savoir si elle vit bien, si elle est satisfaite des services offerts et dans quels cas, connaître ses revendications », explique Luc Léger, coordinateur des États Généraux de la francophonie d’Ottawa. Celui-ci est fier de conclure la première étape de la réflexion sur la francophonie. Lancée lors du Festival franco-ontarien de 2011, la trentaine de cafés citoyens, organisée dans les quatre coins d’Ottawa, a attiré plus de mille personnes venues débattre sur place de la francophonie dans la ville et sur les priorités qu’elles identifient pour les prochaines années.

Rencontrer les citoyens chez eux

 

Chaque atelier s’est déroulé dans un lieu public de la ville (bibliothèque, centre culturel, etc.) ou dans une institution promouvant la francophonie, notamment La Cité Collégiale et l’Université d’Ottawa (U d’O). Le but : rencontrer les citoyens près de leur domicile et échanger sur les trois questions concernant leur(s) rêve(s) pour Ottawa.

« On a réussi à mobiliser les différentes populations : étudiants, fonctionnaires, retraités, professionnels de tous horizons… », se réjouit Luc Léger. « Chaque population a ses opinions et ses doléances, selon son statut social, le quartier où elle réside… On ne peut donc pas donner de grandes lignes de réflexion. » Des rapports, disponibles sur le site internet du regroupement, ont été rédigés à l’issue de ces discussions. Ils serviront de base aux débats et aux ateliers proposés lors du Sommet des Etats Généraux en novembre prochain.

« On a rêvé Ottawa, maintenant on doit la vivre »

 

Luc Léger explique que le slogan des États Généraux, « Je rêve Ottawa », doit être revu pour laisser place à de vrais engagements des acteurs de la ville. « Bien sûr, les changements n’auront pas lieu du jour au lendemain, mais nous voulons vraiment faire bouger les choses », poursuit-il.

Cette volonté est aussi affirmée par Claudette Boyer, directrice générale de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) d’Ottawa. « Le Sommet des États Généraux permettra de réunir les francophones et les francophiles de la ville, et de réfléchir ensemble sur les améliorations à apporter aux services de la ville », précise-t-elle.

Les participants rédigeront un livre blanc qui sera transmis au Maire et aux organismes publics de la ville. Claudette Boyer espère que cette prise de conscience collective aidera à accélérer les démarches d’officialisation de la Ville, car pour le moment Ottawa n’est pas « bilingue » mais définie comme « ville de langues partagées ».

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire