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Arts et culture

Maxime McGraw | Un Acadien élevé dans la musique

Web-Rotonde
20 janvier 2014

Photo : Dominic Bourget

– Par Léa Papineau Robichaud –

Maxime McGraw, un jeune homme de 26 ans originaire de Tracadie-Sheila au Nouveau-Brunswick, commence à percer la scène musicale canadienne avec un tout premier album au style pop rock folk, sorti en février 2013. La Rotonde a profité de son passage la semaine dernière à Contact Ontarois, un évènement de réseautage et de rencontres professionnelles, pour lui poser quelques questions.

La Rotonde : Que penses-tu des évènements comme Contact Ontarois?

Maxime McGraw : C’est bien pour les artistes. Ça donne la chance de présenter son matériel. C’est sûr que c’est difficile de présenter un spectacle en 20 minutes, mais ça donne un aperçu de ce que ça peut avoir l’air.

LR : Comment as-tu commencé ta carrière de musicien?

MM : J’ai commencé ma carrière à l’âge de 14 ans, mais j’ai commencé à chanter un peu plus jeune. C’était mon grand-père qui m’avait lancé un défi d’aller passer des auditions pour un festival de par chez nous. Il m’avait dit que si je passais des auditions, lui il en passerait aussi. C’est comme ça que je suis monté pour la première fois sur une scène.

LR : Comment ont réagi tes proches quand tu leur as dit que tu te lançais dans la musique?

MM : Mes parents m’ont toujours supporté dans ma musique. Je n’ai pas eu d’explication ultime à leur donner. Pour eux, si c’était ça que je voulais faire et que j’étais heureux là-dedans, ils étaient très contents de me supporter.

LR : Que penses-tu de la scène musicale canadienne?

MM : Elle s’améliore de jour en jour. C’est sûr qu’on vit dans un milieu qui est très anglicisé, donc c’est un peu plus difficile. Mais je trouve que d’année en année, ça s’améliore énormément. On a beaucoup d’artistes et on a beaucoup de gens qui sont prêts à aller voir des spectacles, donc je trouve que c’est quand même extraordinaire de réussir à grandir là-dedans malgré les circonstances.

LR : Quand tu sors de la Péninsule acadienne pour des spectacles, est-ce important pour toi d’être reconnu comme Acadien?

MM : Oui, je suis quand même très fier d’être Acadien. J’aime sortir des frontières un peu et être en quelque sorte un porte-parole, c’est un honneur.

LR : Les gens doivent souvent te parler de ton accent acadien. Est-ce quelque chose qui t’énerve?

MM : Non, ça ne m’énerve pas du tout. Je pense que les gens aiment ça aussi l’entendre. Il faut que je dise que je n’ai pas nécessairement un accent prononcé, mais des fois, en spectacle, je vais m’amuser avec ça et le sortir un peu plus. En temps normal, les gens aiment bien ça.

LR : De quoi t’inspires-tu pour écrire tes chansons?

MM : Du côté de l’inspiration musicale, chez moi, mes parents écoutaient toutes sortes de musique. Ça pouvait passer du rock une journée au folk une autre journée. Donc j’ai grandi avec un bon bagage musical.

LR : Est-ce qu’il y a des artistes acadiens qui t’inspirent?

MM : Oui il y en a plusieurs. Je crois que Wilfred [LeBouthillier] a donné un gros coup avec Star Académie. Ça a mis l’Acadie sur la map, si on peut dire ça. Non seulement mettre l’Acadie sur la map, mais aussi donner confiance aux autres jeunes qui voulaient faire de la musique et qui n’étaient pas certains qu’il y avait de la place pour eux. Wilfred a prouvé que ça ne dérange pas d’où tu viens et que si tu veux vraiment, tu peux le faire.

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