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Sports et bien-être

Amélie Hachey : Une recrue qui n’a pas froid aux yeux

Dawson Couture
6 février 2017

Sports

Par Philippe Marceau-Loranger – chef Sports 

Ayant récemment établi ses pénates dans la capitale fédérale, Amélie Hachey n’a pas tardé à occuper un rôle prépondérant sur le plan offensif avec l’équipe féminine de basketball des Gee-Gees, et vous pouvez parier que vous n’avez pas fini d’entendre son nom au courant des années à venir. La Rotonde s’est entretenue avec elle en marge de la Classique de la capitale.

La Rotonde : Étant originaire de Drummondville, qu’est-ce qui t’a incitée à venir étudier à l’U d’O et à jouer pour les Gee-Gees?

AH : C’est la diversité des équipes dans le circuit des SUO. Dans la ligue universitaire du Québec (RSEQ), il n’y a que cinq équipes, et donc tu affrontes chacune des quatre équipes à trois reprises pendant la saison, et tu croises le fer avec les mêmes joueuses que tu as affrontées au CÉGEP et au secondaire. Je trouvais qu’évoluer dans les SUO, c’était attirant, car ça me permet de découvrir chacune des seize autres équipes à chaque match.

LR : Il y a à peine deux ans, tu évoluais en division 2 au niveau collégial (RSEQ), et maintenant, à ta saison recrue avec les Gee-Gees, tu es au deuxième rang de ton équipe pour les points inscrits, avec 8,2 points en moyenne par rencontre. Est-ce que tu t’attendais à avoir autant de succès dans cette ligue dès ta première année?

AH : Non, je ne m’attendais pas à avoir autant de succès, car je savais qu’ici, l’accent est mis sur la défensive, et personnellement, ce n’est pas ma force. Je m’attendais à ce que cette année en soit une d’adaptation, où je me serais concentrée sur mes points faibles, afin d’avoir davantage de temps de jeu la saison prochaine. Mais en raison des blessures, j’ai eu plus d’opportunités, et ça m’a permis de me démarquer sur le plan offensif.

LR : Jusqu’à maintenant, tu connais une bonne saison, avec une fiche de dix gains et quatre revers. Comment qualifierais-tu la performance collective de ton équipe?

AH : C’est satisfaisant jusqu’à maintenant, même si on n’aurait peut-être pas dû échapper le match à Waterloo récemment, ce qui nous a fait mal au classement. J’ai l’impression qu’on est dans une bonne position étant donné qu’on n’a plus rien à perdre. Le top quatre de la ligue est plutôt défini, alors on vise la cinquième ou la sixième place du classement général. D’ici la fin de la saison régulière, notre plan c’est de travailler notre jeu collectif. Récemment, on a eu plus de difficulté à repérer notre meilleure marqueuse, Sarah Besselink, alors c’est clair que notre succès passe grandement par elle.

LR : Ton entraineur, Andy Sparks, a été récipiendaire à quatre reprises du titre d’entraineur de l’année des SUO. À ton avis, pourquoi est-il un si bon entraineur?

AH : C’est son niveau de préparation. Avec lui, tout est minutieusement préparé et calculé, et il est toujours en mesure d’élaborer des stratégies en fonction des situations de jeu dans lesquelles on se retrouve. Il arrive à minimiser nos faiblesses et à mettre en valeur nos forces.

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