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Le Bilan est tombé au Bureau des gouverneurs

Web-Rotonde
26 juin 2017

Actualité 

Par: Maria Princene DAGBA – Chef web 

Ce jeudi 22 juin, le Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa (l’U d’O) tenait sa quatrième réunion de l’année à la Salle du Sénat du

Pavillon Tabaret. La rencontre présidée par Robert J. Giroux portait sur différents sujets, à savoir le régime de retraite de l’Université d’Ottawa ainsi que celui de l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO), les états financiers, un suivi de la collation de grade et le très attendu rapport de progrès du plan directeur du campus. 

Réalisation et Projet

« L’objectif est non complété concernant les infrastructures, raison pour laquelle il faut miser sur différentes catégories d’actifs », lançait Richard Fortier, président du Comité de placement de la caisse de retraite. En effet, sur le plan des réalisations budgétaires, l’éthique environnementale continue d’être matière à débat dans la Salle du Sénat. Néanmoins, le cabinet reste confiant sur les démarches menées et se justifient en escamotant que se désinvestir du pétrole, c’est aussi se désinvestir de tout ce qui traite de près ou de loin avec le plastique. Une option difficile à atteindre selon Fortier.

Le fameux plan directeur du campus
Colonel by 001

Deux années après que le plan directeur du campus ait été approuvé, le projet a remporté cinq prix, dont celui de l’Institut canadien des urbanistes ou encore de la Ville d’Ottawa. D’ailleurs, la construction du centre d’apprentissage est complétée et sera prête pour septembre 2017. La structure de l’édifice Science — Technologies — Ingénierie — Mathématique (STIM) sera de même achevée d’ici août. Les bâtiments McDonald et Cube ont déjà été démolis pour y permettre l’aménagement de ce projet d’envergure.

À plus long terme, le Bureau des gouverneurs inclus dans son plan stratégique que « les anciennes résidences, comme Marchand, Stanton, Thompson et LeBlanc, nécessitent un réinvestissement substantiel ou un remplacement. » Les résidences étudiantes se feront une beauté d’ici 2022, conformément au plan approuvé par le comité exécutif du bureau en février 2016.

Toutefois, certains éléments du projet ont déjà vu le jour comme la Grande Allée, l’espace vert du secteur Tabaret et la Place de l’Université qui surplombe le campus d’un chapiteau blanc.

Qu’en est-il de l’Université franco-ontarienne?

« Si vous vous demandez où est rendu le projet de l’université francophone, nous ne le savons pas », prévient d’emblée le recteur de l’U d’O, Jacques Frémont. «Nous nous sommes rendus à Toronto pour voir la présidente Dyane Adam mais son rapport n’était pas encore tombé », explique-t-il avant de préciser que l’administration de l’U d’O a « envoyé une nouvelle lettre pour dire que nous sommes toujours partants et que nous sommes prêts à assurer les programmes avec des systèmes de mentorat. On a amené ça sur la table, on verra ce qui en sort ».

Inscriptions en hausse et percée dans le classement mondial des universités

Alors que l’U d’O a récemment adopté un nouveau système d’inscription en ligne, David Graham, vice-recteur aux études a présenté un rapport au Bureau des Gouverneurs faisant état d’une hausse de 230 inscriptions aux premiers cycles, permettant de dépasser les 30000 inscrit.e.s . Il est néanmoins trop tôt pour faire le point quant aux inscriptions aux cycles supérieurs.

Par ailleurs, selon le classement du Leiden Ranking, l’Université d’Ottawa monte en grade. Elle occupe dorénavant la 141e place de meilleures universités au monde, contrairement à l’an 2011 où elle figurait à la 179e place. Huitième au Canada en terme de publication et sixième parmi les universités les plus citées, l’U d’O a amélioré sa position dans les sciences sociales et dans les sciences humaines en se classant dorénavant à la 108e place mondiale dans ce domaine. L’U d’O stagne en revanche à la 334e position en ce qui concerne les sciences.

« Nous sommes face à ce défi et nous devons travailler davantage »

À cet égard, le recteur mentionne que le défi majeur de l’U d’O est la réputation académique. « En terme de réputation, nous ne sommes pas en bonne posture et les performances trainent. C’est pourquoi des établissements comme McGill excellent dans le domaine de la science. Nous sommes face à ce défi et nous devons travailler davantage », ajoute le recteur.

Afin de contrer cette tendance, l’U d’O mise sur une stratégie de collaboration internationale. Pour en témoigner, une nouvelle entente de partenariat de recherche avec l’Université de Lyon, signée le 23 juin, prévoit l’ouverture d’un laboratoire conjoint de neuromusculaire. « De même, 19,5 millions de dollars ont été versés dans la recherche par la Fondation canadienne pour l’innovation, une somme qui devrait être doublée par le Gouvernement de l’Ontario », précise M. Frémont.

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