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Sports et bien-être

Club de quidditch : L’U d’O contrainte à faire une croix sur les nationaux

Dawson Couture
27 mars 2017

Sports

Par Philippe Marceau-Loranger – Chef sports

Les saisons se suivent et se ressemblent pour l’équipe de quidditch de l’Université d’Ottawa alors que, après avoir remporté les grands honneurs au pays la saison dernière, ils ont récidivé cette année en triomphant aux championnats de l’est canadien.

Les champions en titre brilleront toutefois par leur absence aux championnats nationaux, qui seront présentés les 1er et 2 avril à Victoria, autant pour des raisons financières qu’académiques. Les représentant.e.s de l’U d’O ont toutefois pu faire contre mauvaise fortune bon cœur, en raflant le titre aux championnats canadiens de l’est, présentés en novembre dernier.

Une culture gagnante

Pour la poursuiveuse de troisième année, Allison Rich, la formation uottavienne doit une fière chandelle à ses vétéran.e.s, qui assurent de passer le flambeau à la nouvelle génération : « Nos membres fondateurs sont très impliqués dans la communauté de quidditch. Il y a aussi le fait de pouvoir compter sur quelques joueurs qui évoluent pour les Black Bears d’Ottawa, au sein de la Ligue majeure de quidditch, qui nous aide grandement. Ces derniers vont fréquemment jouer aux États-Unis, où ils peuvent se renseigner sur de nouvelles stratégies de jeu. » Parmi la formation des Black Bears, on retrouve le batteur uOttavien Martin Chiasson, qui a par ailleurs su se tailler une place au sein de la formation canadienne qui a terminé au 4e rang à la coupe du monde, présentée à Francfort l’été dernier. Pour ce dernier, son parcours de quidditch s’avère une aventure inoubliable : « En commençant à pratiquer ce sport, je n’aurais jamais cru que ça aurait pris autant d’ampleur. Grâce au quidditch, j’ai eu la chance de voyager un peu partout, et de rencontrer plein de gens intéressants. »

Un sport inclusif

L’un des aspects novateurs qui détone avec les sports davantage conventionnels, c’est la règle qui empêche chaque équipe d’aligner plus de quatre joueurs du même genre à la fois sur le terrain. En effet, il revient aux athlètes eux-mêmes d’identifier à quel genre ils s’associent, indépendamment de leur sexe. Pour Jean-Sébastien Boyer, poursuiveur de 1ère année, « l’une des raisons pour lesquelles [le] club réussit à se maintenir année après année, c’est que les filles de [l’]équipe sont très fortes. Alors que cette règle peut sembler un fardeau pour certaines équipes, [la nôtre] se contente rarement du minimum. »

Selon la batteuse de troisième année Sophie Tremblay, l’idéal afin d’assurer un financement de base, qui permettrait incidemment à l’équipe de participer à davantage de tournois et à recruter plus efficacement, serait d’acquérir le statut de club compétitif sous l’égide de l’Université. D’ici là, le club devra se résigner à amasser des fonds avec son fameux calendrier torride annuel. Âmes sensibles s’abstenir!

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