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Sports et bien-être

Le club de ringuette de l’U d’O se couvre d’or

Dawson Couture
13 février 2017

Sports

Par Philippe Marceau-Loranger – Chef de pupitre Sports

Sans tambour ni trompette, l’équipe compétitive de ringuette de l’Université d’Ottawa a été sacrée championne universitaire au pays il y a à peine un mois. Cette semaine, La Rotonde est allée à leur rencontre pour découvrir le secret bien gardé de leur succès.

Une chance en or

Pour les représentantes du Gris et Grenat, remporter le titre n’était que la dernière étape à franchir, elles qui avaient été rabrouées en grande finale au cours des deux dernières éditions du tournoi. Pour la joueuse Morgan Johnson-Dugay, la présente saison s’avérait une chance en or de finalement remporter leur Graal, ce qu’elles ont réussi à faire en venant à bout de la formation de l’Université Western par la marque de 5 à 4 : « Comme cette année plusieurs d’entre nous graduent et que notre entraineur prend sa retraite, on avait en tête que c’était notre dernière chance de rafler les grands honneurs avec ce noyau de joueuses. »

Une culture d’excellence

Pour l’entraineur-chef de la formation, John Packman, la clé du succès de son équipe repose sur quelques éléments : « On a un bon groupe de joueuses de ringuette talentueuses, qui sont très dédiées, notamment pour se présenter à nos pratiques qui ont lieu à des heures inhabituelles, soit les lundis à 7 h et les mardis à 23 h. » Malgré tout, selon la gardienne de but Melissa Crawford, le jeu en vaut nettement la chandelle : « C’est vrai que ça peut parfois faire beaucoup, mais en même temps, c’est bon pour le moral de pouvoir s’échapper de nos travaux pendant quelques heures pour pratiquer notre sport. »

Savoir surmonter les écueils

Le fait d’évoluer sous la forme de club compétitif peut parfois présenter des défis pour Packman, notamment sur le plan du recrutement. En effet, à défaut de pouvoir y aller d’efforts de dépistage, celui-ci profite de la réputation enviable qu’il a bâtie au courant des dernières années : « Ce que l’on constate de plus en plus au fil des ans, c’est notre programme de ringuette devient un facteur lorsque les joueuses décident de venir étudier à l’Université d’Ottawa. Mais il y a une part de chance dans notre recrutement. Par exemple, il y a deux ans, il y avait quarante joueuses à notre camp de sélection, tandis que cette année, il n’y en avait que vingt. Par contre, je dois dire que la ville d’Ottawa est un terreau fertile en matière de développement de joueuses de ringuette. »

Un sport en plein essor

Comme elle semble faire partie du paysage canadien depuis nombre d’années, il peut sembler surprenant d’apprendre que la ringuette n’a vu le jour qu’en 1963. C’est donc dire que le sport a su développer des adeptes à une vitesse faramineuse, étant maintenant pratiquée par plus de 50 000 Canadiennes. Plusieurs programmes universitaires ont également vu le jour, tant et si bien qu’il existe maintenant une dizaine d’équipes en Ontario.

Même si le championnat national est chose du passé, la saison bat toujours son plein pour la troupe de Packman. D’ailleurs, la capitale fédérale sera l’hôtesse du championnat provincial, qui se déroulera à la deuxième semaine du mois de mars.

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