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Quand les clubs et la FÉUO jouent à la chaise musicale

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26 septembre 2016

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Par Mathieu Tovar-Poitras

La Semaine des clubs est une opportunité sans pareil pour les étudiant.e.s de découvrir des façons de s’impliquer dans la vie universitaire. Cette année cependant, l’évènement, qui s’est déroulé du 12 au 16 septembre, a vu certains clubs rencontrer d’importants problèmes pour la réservation de tables. La FÉUO ferait-elle preuve de favoritisme ou serait-ce seulement causé par un manque de communication interne?

Comme chaque année, la Fédération Étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) était derrière l’organisation de la Semaine et avait mis à la disposition des clubs une trentaine de tables dans le UCU, devant être réservées par l’entremise d’un document numérique envoyé un mois avant la tenue de l’évènement.

Toutefois, certains clubs, dont Peace and Progress International (PPI), déclarent n’avoir été mis au courant de l’existence de ce document qu’au début de la Semaine des clubs. À son plus grand désarroi, le président de PPI, Bilal Haj-Bakri, a alors découvert que les plages horaires étaient toutes réservées, ce qui a empêché l’installation de ses présentoirs.

Bilal a décrié : « La communication avec la FÉUO aurait dû être simple et facile. Le processus devrait être mieux organisé et tous les clubs devraient recevoir les mêmes informations au même moment ».

La Rotonde a contacté la FÉUO afin d’avoir plus de détails sur la question, mais n’a reçu aucune réponse de la part de Morissa Ellis, vice-présidente à l’équité. Toutefois, lors du Conseil d’administration de la FÉUO du 18 septembre dernier, Ellis avait assuré « [avoir] fait ce qu’[elle] avait à faire pour la Semaine des clubs ».

À cette occasion, elle a également répété avoir accommodé les clubs s’étant inscrits tard, suite aux problèmes de communication, en leur accordant tout de même l’accès à une table. Le représentant d’un de ces clubs, ayant souhaité demeurer anonyme, confirme les propos d’Ellis en rapportant avoir « parlé à des gens de la FÉUO une heure avant Bilal » et avoir pu réserver une table à ce moment, contrairement à Bilal. En l’absence d’une réponse de la part de Morris, impossible de savoir pour quelle raison un club a pu obtenir une table contrairement à un autre.

Par ailleurs, le problème qu’aurait rencontré PPI ne serait pas isolé. La présidente d’un autre club, témoignant également sous le couvert le l’anonymat, a confié à La Rotonde que son club avait bel et bien réservé une table dans les temps impartis, mais que, le moment venu d’installer leur kiosque, aucune table n’était disponible.

« Nous nous étions préparés pour l’évènement, et je trouve que c’est dommage qu’un manque de communication nous ait empêchés d’établir un lien avec les étudiants », déplore-t-elle. Bilal estime aussi que la situation a nui à son club : « Nous n’avons pas eu l’opportunité d’augmenter notre visibilité sur le campus, ce qui est très important pour un nouveau club ». En effet, le club n’a vu que deux étudiant.e.s s’y inscrire depuis le début d’année scolaire.

« La Fédération travaille pour les étudiants, et, si certains ont des questions ou commentaires, nous sommes ouverts à cela », déclarait Francesco Caruso, vice-président aux services et communications de la FÉUO, à La Rotonde il y a quelques semaines. En attendant d’avoir des réponses à leurs questions, force est de constater que les responsables de clubs ne partagent pas ce constat.

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