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Arts et culture

Compétition de MC en territoire ottavien

Culture
20 novembre 2017

Par: Gabrielle Lemire – Cheffe Arts & Culture 

Surtitre: 2e édition de Planète Urbaine

 

La scène du hip-hop francophone en Ontario est en grande expansion. Des organisations comme l’entreprise de planification d’événements Scribes et Griots, le label 36 Mille et l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (Apcm) sont des grands joueurs dans l’essor de cette culture. Le 17 novembre dernier, justement, les trois organisations se réunissaient pour livrer Planète Urbaine au public ottavien au sous-sol du St-Brigid’s Centre for the Arts. La Rotonde y était pour voter pour le meilleur MC de la soirée.

Des rimes et des « beats »

Vers 20h, sur une ambiance musicale de DJ Skorpyon, le sous-sol du Brigid’s Well s’animait pour accueillir trois MC émergents sur la scène du hip-hop francophone de la région. Trifnam, Timal Garnier et Squerl Noir s’affrontaient sur scène en présentant trois de leurs titres à un public composé d’une cinquantaine de personnes. L’événement, qui en était à sa deuxième édition, a invité Production 309, le duo gagnant de la première édition, ainsi que Kimya, à réchauffer la scène avant le concours. « Je ne vois pas ça comme un concours un contre l’autre, c’est un peu plus une expérience collective qu’individuelle », indique le rappeur Timal Gagnier, qui s’est mérité le bronze lors du défi.

Par rapport à la scène musicale francophone hors Québec, Garnier affirme que « le hip-hop francophone, je pense qu’il est en bonne santé. Il faut juste plus d’événements pour que le public ait accès ».

Squerl Noir, originaire de la France, est arrivé à Ottawa il y a un peu plus d’un an et développe déjà son public dans la région. Pour le rappeur, qui crée lui-même ses trames sonores, Planète Urbaine « permet de se faire connaître un peu de ses pairs et de tester son matériel sur des foules inconnues ». Squerl, le médaillé d’or du concours, se mérite un an de membriété à l’Apcm, ce qui lui donnera accès à des ateliers de perfectionnement professionnel et un réseau d’artistes avec qui collaborer.

« On valorise nos partenariats »

Natalie Bernardin, la directrice générale de l’Apcm, ajoute que des artistes comme Le R 1er et les labels comme 36 Mille ou L’Armure du son prennent sous leur aile des artistes émergents, leur fournissant une plateforme pour rejoindre un public plus vaste. « D’offrir cette expertise-là qu’eux ont développée au fil des ans à une nouvelle génération d’artistes, l’Apcm ne peut qu’encourager ça ».

Bernardin ajoute que l’Apcm valorise beaucoup ses partenariats et souhaite développer sa relation avec les étudiant.e.s universitaires. « On collabore beaucoup avec plusieurs partenaires à travailler dans cette espèce de mouvance de multiplier les acteurs pour arriver à faire de plus grandes choses ensemble ». C’est cette logique qui régit l’industrie de la musique dans la région.

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