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Conseil d’administration de la FÉUO : Une dixième réunion, encore des complications

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10 avril 2017

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Par Mathieu Tovar-Poitras – Journaliste

Le dimanche 2 avril dernier, au lointain pavillon Roger-Guindon, se tenait ce qui devait être la dernière réunion de l’actuel Conseil d’administration (CA) de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa. La Rotonde revient sur une rencontre qui a duré de nombreuses heures et qui s’est avérée particulièrement mouvementée.

C’est un lourd dossier qui brisa la glace, soit celui évaluant le retrait de Sunny Lo de la liste des candidat.e.s à la présidence de l’Association des étudiants en criminologie. Le débat tourna principalement autour d’une confusion à savoir si ce dernier pouvait se présenter cette année ou s’il devait attendre l’an prochain. Le CA se pencha finalement en faveur du retrait de Lo.

Par la suite, Vanessa Dorimain, vice-présidente aux affaires universitaires et ancienne directrice du scrutin des élections, a présenté un rapport de recommandations pour les prochaines élections. Parmi celles-ci, la non-adoption du vote en ligne lors des prochaines élections, à cause de craintes liées à la fraude électorale et à la perte d’emplois étudiants.

S’en sont suivis les rapports des membres de l’exécutif. Rizki Rachiq, vice-président aux finances, est notamment revenu sur la situation précaire du bar 1848. Le Pivik, qui a battu des records de vente cette année, équilibre présentement les pertes du 1848 et du Café Alt : une situation non-viable sur le long terme.

Des motions sur le salaire encore à la mode

Quelques heures plus tard, c’est une motion portant sur la rémunération d’heures supplémentaires pour les membres de l’exécutif, présentée par Rachiq, qui a suscité bien des débats. « Il y a des moments durant l’année où [des exécutifs] travaillent beaucoup plus », a plaidé le vice-président aux finances. Hadi Wess, vice-président aux affaires sociales, a renchéri en affirmant travailler une moyenne de 60 heures par semaine.

Rappelons que cette motion survient après la mobilisation sans précédent du corps étudiant pour renverser la ratification d’une hausse salariale annuelle de 18 % pour l’exécutif. C’est en effet à l’Assemblée générale du 14 mars dernier que les étudiant.e.s ont renversé cette décision. « C’est une alternative à la hausse salariale à laquelle les étudiants se sont opposés », concède Rachiq. « Ils doivent nous rencontrer à mi-chemin. »

Plusieurs questions concernant la supervision des réclamations de ces heures ont été soulevées par les membres du CA. Leila Moumouni-Tchouassi, future vice-présidente aux affaires de l’équité, a suggéré que le nombre d’heures supplémentaires rémunérées soit plafonné, ce que Rachiq n’a pas écarté.

Faute de temps, le débat a toutefois dû s’arrêter et la motion n’a pu être votée. Le débat se poursuivra le 26 avril, lors d’une réunion spéciale du CA.

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