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Cours hybrides à l’U d’O- Initiative pour revamper l’apprentissage

Web-Rotonde
15 septembre 2014

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– Par Frédérique Mazerolle-

Les étudiants de l’Université d’Ottawa (U d’O) ont, depuis l’année dernière, l’option de participer à des cours intermédiaires, combinant enseignement traditionnel et plateformes électroniques. La Rotonde s’est entretenue avec Alexandre Yeuchyk, coordonnateur du programme d’apprentissage hybride.

Dans une ère technologique

                  Déjà en vogue dans des universités partout au monde, les cours hybrides sont maintenant offerts dans les diverses facultés de l’U d’O, autant au premier cycle qu’aux études supérieures.

                  «  Ce programme est nouveau [et] il gagne en popularité chez les professeurs et les étudiants, et ça devient de plus en plus grand », explique le coordonnateur. Le rôle du Service à l’appui à l’apprentissage hybride est de renseigner le corps professoral et la population étudiante au sujet de ce nouveau service, ainsi que d’offrir des ateliers de formation sur le fonctionnement des cours hybrides.

                  Les professeurs intéressés par ce genre de programme peuvent recevoir du support financier de l’U d’O pour l’achat de divers outils et logiciels pédagogiques dont ils auraient besoin pour leurs cours. Les professeurs désirant convertir au moins

20 % de leurs cours en mode hybride peuvent recevoir entre 1000 $ et 20 000 $ provenant du Programme de fonds d’aide pour la conception de cours hybrides. La contribution varie en fonction du nombre de cours qu’ils désirent convertir.

Nouvelle forme d’enseignement

                  M. Yeuchyk spécifie que contrairement à la pensée populaire, l’enseignement hybride n’est pas divisé en deux parties égales et que tout dépend des méthodes du professeur.

                  Il insiste aussi sur la différence qu’il dit nette entre les cours traditionnels « inversés » et les cours hybrides.

                  « Lorsque les gens pensent à un cours en ligne, ils pensent tout de suite à des lectures mises en ligne. C’est bien plus que cela. Les étudiants pensent faire leurs lectures en ligne et puis aller en classe pour les discussions. Ça, c’est un cours traditionnel inversé. Par contre, un cours hybride, c’est quand les activités en ligne sont animées », explique M. Yeuchyk.

                  L’accent est mis sur les nouvelles plateformes multimédias, comme les blogues. Les étudiants sont alors invités à formuler des problématiques et à commenter celles de leurs pairs et celles qui sont soumises par le professeur. Selon le coordonnateur du programme, il s’agit d’une initiative qui sert non seulement à rapprocher les étudiants, mais aussi à améliorer la communication avec leur professeur.

                  Tout étudiant est admissible à ce genre de cours. L’un des avantages, selon le coordonnateur, est la flexibilité qu’offre ce genre d’enseignement aux étudiants qui ont d’autres préoccupations que leurs études.

                  « Avant, les étudiants étaient toujours avec leurs livres. Maintenant, les temps ont changé. Certains travaillent durant l’année universitaire, certains étudient à distance et d’autres reviennent pour faire un deuxième baccalauréat. Avec ce programme, nous leur offrons un horaire plus flexible et un accès supplémentaire », affirme-t-il.

Une période d’adaptation nécessaire

                  Selon le coordonnateur, il s’agit tout simplement d’une question d’adaptation. Vivant maintenant dans une ère plus technologique, il était naturel pour l’Université de procéder dans cette voie.

                  Au premier regard, ce ne sont pas tous les professeurs qui ont été ravis à l’idée d’avoir un programme offrant des cours plus axés sur l’aspect technologique. Les professeurs plutôt traditionnels peuvent continuer d’enseigner à leur façon, alors que ceux qui sont plus curieux ou qui s’intéressent aux nouvelles technologies sont invités à y participer.

                  « On essaye d’embrasser la culture technologique des étudiants en les encourageant à utiliser leurs plateformes électroniques », ajoute M. Yeuchyk. L’Université a notamment acheté une licence de LectureTools, un programme permettant aux étudiants de suivre la progression du cours à l’aide de leur téléphone intelligent, leur portable ou leur tablette électronique.

                  L’Université s’est également engagée à convertir environ 20 % de ses cours actuels offerts dans toutes les facultés d’ici l’année 2020. Un projet ambitieux, mais certainement réalisable, selon M. Yeuchyk. Les incitatifs financiers de l’U d’O joueront, sans aucun doute, un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif.

Les étudiants de l’Université d’Ottawa (U d’O) ont, depuis l’année dernière, l’option de participer à des cours intermédiaires, combinant enseignement traditionnel et plateformes électroniques. La Rotonde s’est entretenue avec Alexandre Yeuchyk, coordonnateur du programme d’apprentissage hybride.

Dans une ère technologique

            Déjà en vogue dans des universités partout au monde, les cours hybrides sont maintenant offerts dans les diverses facultés de l’U d’O, autant au premier cycle qu’aux études supérieures.

            «  Ce programme est nouveau [et] il gagne en popularité chez les professeurs et les étudiants, et ça devient de plus en plus grand », explique le coordonnateur. Le rôle du Service à l’appui à l’apprentissage hybride est de renseigner le corps professoral et la population étudiante au sujet de ce nouveau service, ainsi que d’offrir des ateliers de formation sur le fonctionnement des cours hybrides.

            Les professeurs intéressés par ce genre de programme peuvent recevoir du support financier de l’U d’O pour l’achat de divers outils et logiciels pédagogiques dont ils auraient besoin pour leurs cours. Les professeurs désirant convertir au moins

20 % de leurs cours en mode hybride peuvent recevoir entre 1000 $ et 20 000 $ provenant du Programme de fonds d’aide pour la conception de cours hybrides. La contribution varie en fonction du nombre de cours qu’ils désirent convertir.

Nouvelle forme d’enseignement

            M. Yeuchyk spécifie que contrairement à la pensée populaire, l’enseignement hybride n’est pas divisé en deux parties égales et que tout dépend des méthodes du professeur.

            Il insiste aussi sur la différence qu’il dit nette entre les cours traditionnels « inversés » et les cours hybrides.

            « Lorsque les gens pensent à un cours en ligne, ils pensent tout de suite à des lectures mises en ligne. C’est bien plus que cela. Les étudiants pensent faire leurs lectures en ligne et puis aller en classe pour les discussions. Ça, c’est un cours traditionnel inversé. Par contre, un cours hybride, c’est quand les activités en ligne sont animées », explique M. Yeuchyk.

            L’accent est mis sur les nouvelles plateformes multimédias, comme les blogues. Les étudiants sont alors invités à formuler des problématiques et à commenter celles de leurs pairs et celles qui sont soumises par le professeur. Selon le coordonnateur du programme, il s’agit d’une initiative qui sert non seulement à rapprocher les étudiants, mais aussi à améliorer la communication avec leur professeur.

            Tout étudiant est admissible à ce genre de cours. L’un des avantages, selon le coordonnateur, est la flexibilité qu’offre ce genre d’enseignement aux étudiants qui ont d’autres préoccupations que leurs études.

            « Avant, les étudiants étaient toujours avec leurs livres. Maintenant, les temps ont changé. Certains travaillent durant l’année universitaire, certains étudient à distance et d’autres reviennent pour faire un deuxième baccalauréat. Avec ce programme, nous leur offrons un horaire plus flexible et un accès supplémentaire », affirme-t-il.

Une période d’adaptation nécessaire

            Selon le coordonnateur, il s’agit tout simplement d’une question d’adaptation. Vivant maintenant dans une ère plus technologique, il était naturel pour l’Université de procéder dans cette voie.

            Au premier regard, ce ne sont pas tous les professeurs qui ont été ravis à l’idée d’avoir un programme offrant des cours plus axés sur l’aspect technologique. Les professeurs plutôt traditionnels peuvent continuer d’enseigner à leur façon, alors que ceux qui sont plus curieux ou qui s’intéressent aux nouvelles technologies sont invités à y participer.

            « On essaye d’embrasser la culture technologique des étudiants en les encourageant à utiliser leurs plateformes électroniques », ajoute M. Yeuchyk. L’Université a notamment acheté une licence de LectureTools, un programme permettant aux étudiants de suivre la progression du cours à l’aide de leur téléphone intelligent, leur portable ou leur tablette électronique.

            L’Université s’est également engagée à convertir environ 20 % de ses cours actuels offerts dans toutes les facultés d’ici l’année 2020. Un projet ambitieux, mais certainement réalisable, selon M. Yeuchyk. Les incitatifs financiers de l’U d’O joueront, sans aucun doute, un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif.

 

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