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Web-Rotonde
8 décembre 2014

– Par Alex Jürgen Thumm –

Création de groupe de réflexion l’alimentation à l’U d’O

Deux séances du « Groupe de réflexion et d’action pour la mise en œuvre d’une politique alimentaire » (GRAPA) ont eu lieu à l’Université d’Ottawa pour continuer un dialogue sur l’alimentation sur le campus. GRAPA est organisé par le Laboratoire d’études interdisciplinaires sur l’alimentation (LEILA), dont Marie-Josée Massicotte, professeure à l’École d’études politiques, est la coordonnatrice. « Les groupes de réflexion se sont très bien déroulés », a-t-elle affirmé, malgré que la proximité de la fin de session ait empêché plusieurs intéressés de participer. « Il est question de comprendre les priorités des étudiants sur le plan alimentaire. Tout ce que l’on en sait provient d’un sondage très bref et pas assez approfondi du Service alimentaire. Donc, on veut aller plus loin pour ensuite faire pression sur les responsables pour mieux répondre aux attentes ». Mme Massicotte espère impliquer davantage d’étudiants dans le projet dans le nouvel an en faisant le tour des cours pour mener un sondage et une discussion en début de classe. De futurs groupes de réflexion auront des thématiques alimentaires particulières, telles que pour les résidents en résidence universitaire ou ceux et celles qui suivent une alimentation particulière. Les intéressés peuvent visiter le site web ou contacter foodlab@uottawa.ca pour plus d’informations.

Premier satellite albertain financé par des dons

Une soixantaine d’étudiants de l’Université de l’Alberta (U de l’A) ont amassé 50 050 $ en 24 heures mardi dernier pour construire et lancer le premier satellite albertain. Celui-ci contribuera à en savoir plus au sujet des tempêtes solaires qui, selon l’étudiant-participant Charles Nokes, « peuvent détruire énormément de notre infrastructure » et coûter plus d’un billion de dollars. Il s’agit de la première campagne de crowdfunding à l’U de l’A. Le lancement est prévu au Brésil en 2016.

Des millions de dollars dûs à l’U d’O

L’Université d’Ottawa (U d’O) attend 18,3 millions de dollars en droits de scolarité impayés, selon un reportage par Le Droit. Elle affirme que 99,6 % des étudiants finissent par payer ce qu’ils doivent à l’Université, mais les autres 4 % ne payeront probablement jamais. D’après un reportage de La Presse, la somme de droits non payés à l’U d’O est trois fois plus importante par étudiant que chez les universités montréalaises, où les droits de scolarité sont beaucoup plus bas.

Étudiants en deuil de l’éducation postsecondaire

Une cinquantaine d’étudiants de l’Université de Guelph (U de G), en Ontario, ont participé à des « funérailles de masse » pour l’éducation postsecondaire le 27 novembre dernier. Cette action a été déclenchée par la coupe de 21 cours de manière permanente et de 24,5 millions de dollars des fonds de programme par le Bureau des gouverneurs de leur université. En entretien avec le Guelph Mercury, un étudiant en mathématiques a déclaré que tellement de cours ont été coupés qu’il ne pourra pas compléter son baccalauréat à l’U de G. Le professeur Andrew Sherwood a déclaré que « c’est une tentative évidente de faire d’une université une entreprise en promouvant les choses qui paient/font un profit ». Pas tous étaient d’accord. Omar Mindorff a commenté sur Facebook : « Just because few care, doesn’t mean you’re the organization to tell people what to care about ». La campagne était organisée en partie par la fédération étudiante et le Groupe de recherche d’intérêt publique de l’Ontario. L’U de G a environ 27 000 étudiants.

Améliorer la réponse policière aux appels d’agression sexuelle

Une étude sur les réponses policières à la violence domestique et l’agression sexuelle est en cours, menée par la criminologue Holly Johnston, professeure à l’Université d’Ottawa et membre du comité consultatif de la Police d’Ottawa. « C’est très rare que la police s’ouvre de cette manière », trouve-t-elle. Cette dernière tente de mieux comprendre pourquoi les femmes n’ont pas recours à la police après avoir été victime d’une agression. « L’idée derrière l’enquête est qu’afin d’améliorer la réponse policière, il faut écouter les citoyennes et les citoyens. Beaucoup de femmes ont eu des expériences négatives avec la police », explique Mme Johnston. L’étude invite les femmes à décrire leurs expériences avec la police en ligne, au téléphone ou en personne. Les données de l’étude n’iront pas à la police et l’étude anonyme et confidentielle a été approuvée par le comité d’éthique de l’Université. Les résultats de l’étude seront disponibles au printemps.

 

 

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