Inscrire un terme

Retour
Actualités

Entrevue avec Radi Shahrouri : La francophonie comme seconde famille

Actualités
27 mars 2017

Actualités

Par Nicolas Hubert – Journaliste

Nouvellement élu en tant que représentant de l’Université d’Ottawa au Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), Radi Shahrouri remplacera en mai prochain Benjamin Doudard. La Rotonde vous propose un court portrait de l’étudiant de troisième année en administration publique afin d’en apprendre davantage sur son parcours, son rapport à la francophonie et ses ambitions pour le RÉFO.

La Rotonde : Quel est ton rapport à la francophonie, plus particulièrement à la communauté franco-ontarienne?

Radi Shahrouri : C’est important pour moi de préciser que je n’ai pas qu’une seule identité. Je ne suis pas uniquement et avant tout franco-ontarien, je me considère également comme arabo-ontarien et anglophone. Je suis né en Jordanie et je suis arrivé au Canada à l’âge de cinq ans. Ma langue maternelle est donc l’arabe, et j’ai appris le français à l’école.

LR : Depuis combien de temps es-tu engagé dans la défense de la francophonie? Quelles ont été tes motivations pour te joindre au RÉFO? 

RS : Je n’ai jusqu’à présent jamais été directement impliqué au sein de la communauté franco-ontarienne et je n’avais pas l’intention de me présenter au poste de représentant lorsque je suis allé à l’Assemblée générale du RÉFO. Je voulais simplement me reconnecter avec la communauté francophone et j’ai donc saisi l’opportunité de l’AG du RÉFO pour m’impliquer. J’ai invité des amis à m’accompagner et là-bas on s’est vraiment senti chez nous. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ce sentiment d’appartenance, c’est ce qui m’a motivé à me présenter à cette position.

LR : Qu’aimerais-tu réaliser au travers de ton implication dans le RÉFO?

RS : La première chose que j’aimerais faire c’est de promouvoir le RÉFO et la francophonie auprès de tous les étudiants de l’Université d’Ottawa. J’aimerais vraiment rassembler des membres afin de créer une plus grande communauté prête à travailler collectivement. Il faut aussi trouver une manière d’offrir plus de cours en français à l’U d’O et d’améliorer l’environnement francophone de l’Université en général. L’U d’O est bilingue, mais les gens favorisent en général l’anglais, car c’est la langue dominante.

LR : Comment penses-tu collaborer avec les associations étudiantes, qui sont tout aussi déterminantes pour la défense de la francophonie?

Je suis très impliqué au sein de la Fédération étudiante de l’U d’O (FÉUO), j’y suis notamment le coordonnateur des activités philanthropiques, je travaille à la Fédération et je fais partie de plusieurs clubs. L’exécutif en général travaille vraiment fort, je les vois directement travailler dans le bureau. Je suis également ami avec plusieurs représentants de l’exécutif et je ne veux pas dire qu’ils ont mis de côté la francophonie, mais en ce moment il y a plusieurs affaires importantes qui doivent être réglées à l’interne. À cause de cet environnement actuel au sein de la Fédération, le sujet perd en importance en ce moment.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire