Inscrire un terme

Retour
Actualités

Fédération étudiante : La semaine de l’équité passe inaperçue

Actualités
10 avril 2017

Actualités

Par Yasmine Mehdi – Cheffe du pupitre Actualités

Du 21 au 29 mars derniers avait lieu la Semaine de l’équité, un évènement chapeauté par la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa.  C’est ainsi qu’une vingtaine de conférences, panels et ateliers ont été organisés aux quatre coins du Centre universitaire. Les circonstances entourant l’organisation de cette première édition demeurent néanmoins nébuleuses, et la vice-présidente aux affaires de l’équité, Morissa-Dalia Ellis, n’a manifesté aucun désir d’apporter des précisions malgré les multiples demandes de La Rotonde.

Peu de promotion

Vous n’étiez pas au courant du déroulement de la Semaine de l’équité? Rien de surprenant lorsqu’on considère que la Fédération étudiante n’a imprimé que quelques brochures et que l’horaire de la semaine ne figurait pas sur son site Web, bien qu’un évènement Facebook ait été créé.

Une stratégie somme toute peu concluante, si on considère la déclaration faite par Lee Chitty, représentant de la Faculté de droit, section common law, lors de la réunion du Conseil d’administration féuosien du 2 avril dernier : « J’ai honte de l’avouer, mais je ne savais pas que [la Semaine de l’équité] avait lieu. »

Contacté par La Rotonde, Francesco Caruso, vice-président aux communications, concède que l’évènement n’a pas suffisamment été promu. « Nous avons eu de la difficulté à promouvoir l’évènement en raison de changements à l’horaire et d’un manque de temps pour faire traduire les descriptions des évènements », explique-t-il.

Une semaine loin de faire consensus

Si la Semaine de l’équité en était à sa première édition, plusieurs auront remarqué que son lancement survient lors d’une année où d’autres évènements phares des Services de la FÉUO n’ont pas eu lieu, les Semaines de la fierté et de la justice représentative notamment.

Caruso a expliqué que la Semaine de l’équité avait pour objectif de fusionner ces évènements « afin d’économiser de l’argent et [des] ressources ». Même son de cloche au niveau du Centre du bilinguisme : « Le budget pour chaque Service est restreint cette année, donc on devait organiser un évènement combiné », a déclaré sa coordinatrice Perla Habchi.

Du côté du Centre de la fierté et du Centre de ressources des femmes cependant, on soutient que l’initiative avait pour objectif de promouvoir l’intersectionnalité. Notons que les évènements organisés dans le cadre de la Semaine de l’équité touchaient effectivement des enjeux tels que l’embourgeoisement, le racisme, l’islamophobie, le langage queer, l’anticapacitisme, le féminisme ou la santé mentale.

Si les représentantes des Centres contactés n’ont pas exprimé de mécontentement par rapport à cette fusion ou qu’elles ont refusé de donner leur opinion sur la question, une source proche de la Fédération étudiante révèle que cette décision n’aurait pas fait consensus parmi les Centres : « Ils passent d’avoir une semaine leur étant entièrement réservée à avoir quelques évènements seulement. »

La Rotonde a tenté d’obtenir des éclaircissements auprès de la vice-présidente aux affaires de l’équité, Morissa-Dalia Ellis. À date de publication, celle-ci n’a cependant pas pu être contactée.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire