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Arts et culture

Franco un jour, Franco toujours!

Culture
16 juin 2017

Par : Maria Princene Dagba – Chef Web

Mis à jour le 19 Juin 2017 à 16h36

C’est au Château Laurier dans la salle Adam, que le Festival Franco-Ontarien lançait jeudi dernier le coup d’envoi des festivités au Parc Major’s Hill. La présence de la première ministre de l’Ontario, de la secrétaire générale de la Francophonie, des corps diplomatiques et des cadres d’organismes francophones souligne le caractère inédit de cette année aux couleurs des 150 ans de la Confédération.

Le Festival Franco-Ontarien, autrefois connu simplement comme étant le Franco, organisait le 15 juin dernier un cocktail de lancement en présence des sommités de la francophonie. C’est de vive voix que Josée Vaillancourt, directrice générale de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) ouvre officiellement la 42e édition du festival.

La première ministre de l’Ontario, Kathleen Wayne et son homologue Marie-France Lalonde, ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, soulignent l’attrait du festival dans la région et félicitent la province pour sa nouvelle place à titre d’observateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). En ce sens, la province s’établi aux rangs des observateurs canadiens à la suite du Québec et du Nouveau-Brunswick avec un don généreux de 300 000 dollars à l’OIF.

« Le Festival Franco est une fierté, une richesse pour les francophones et pour la francophonie ».

Sous les applaudissements chaleureux, Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, encourage l’engagement  de l’Ontario et son effort dans la préservation de la langue française. Le financement servira ainsi à la promotion d’une éducation inclusive et à l’établissement d’un programme d’égalité homme-femme. « Le Festival Franco, insiste la secrétaire,  est une fierté, une richesse pour les francophones et pour la francophonie. Je suis fière de le dire alors que nous fêtons les 150 ans de la Confédération. Ce faisant, le Canada se positionne en force sur la scène mondiale et dans l’espace culturel que représente la francophonie ». La soirée s’est conclue avec la signature du premier partenariat entre l’Institut de la Francophonie pour le développement durable et le Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario. Cet échange présente les enjeux du développement durable au regard des changements climatiques et de l’accès à des solutions vertes dans les espaces de la francophonie.

Pari gagné pour le Franco

 Après trois jours de festivités, la 42e édition du festival franco-ontarien se termine ce samedi 17 juin tout en musique avec la prestation du groupe TRYO au Parc Major’s Hill. Sur la grande scène de Teksavvy, les artistes Yann Perreau, Louis-Jean Cormier, Laurence Nerbonne et Afrotonik offraient un spectacle pour le bonheur des festivaliers. Au programme : musique, jeux, maquillage gracieuseté de Kromatik, tatouages temporaires, kiosques alimentaires, sans oublier le fameux bandana vert aux couleurs du drapeau franco-ontarien sur toutes les têtes.

Revue d’une bénévole

C’est à titre de bénévole que je me suis lancée vendredi dernier dans cette aventure Franco. Malgré la météo qui jouait des siennes, les festivaliers sont au rendez-vous et prêts à célébrer la culture franco-ontarienne. D’ailleurs, la programmation de cette année comme celle des éditions précédentes était adaptée pour les plus petits autant que les plus grands en présentant la diversité culturelle de la francophonie avec par exemple des tambourineurs du Burundi et Kimya, originaire de la République démocratique du Congo.

 Pour les moins de douze ans, l’accès au Franco est gratuit. En fait, les enfants pouvaient avoir un maquillage au kiosque Kromatik, rencontrer des amuseurs publics, ou tout simplement se divertir ici et là avec leurs parents aux matinées familiales. Une nouveauté au Franco cette année, qui a eu du succès auprès des papilles raffinées et des habituées, était le 5 à 7 du samedi 17 juin avec la Boîte à Fromages, où du vin et des apéros étaient servis. De même, l’Aire des amis offrait aux participants VIP une vue privilégiée sur toute la scène depuis leur esplanade. Les artistes présents sont connus du public franco et se sont pour plupart démarqués au Trille Or en mai dernier.

 Un autre point positif était les écrans géants d’Unis TV qui transmettaient le spectacle en simultané. Pour les plus curieux, ces écrans géants, visibles de l’extérieur du site, leur permettaient de voir quelques séquences du Franco.

Petit pépin par contre au niveau de la billetterie, c’est l’inexistence d’un billet journalier. En ce sens, la passe journalière aurait accru l’affluence sur le site surtout pour les touristes qui étaient curieux de l’événement. Ils devaient payer le plein prix de la fin de semaine, soit, 30$ pour l’entrée. « Oh là là, j’ai envie de voir Yann Perreau, mais c’est 30 $ pour le voir? Je ne suis pas d’ici, je ne compte pas retourner demain », se plaignait une passante de Montréal. Ça en a découragé plus d’un.

Eh oui, le franco c’est fini. On attend de voir ce que l’année prochaine nous réserve.

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