Inscrire un terme

Retour
Sports et bien-être

Les Gee-Gees conservent leur fiche immaculée

Dawson Couture
16 janvier 2017

Sports

BASKETBALL MASCULIN

Par Philippe Marceau-Loranger

Les semaines se suivent et se ressemblent pour l’équipe de basketball masculin de l’Université d’Ottawa. Elle a une fois de plus survolé la compétition en battant coup sur coup les Voyageurs de l’Université Laurentienne et les Lakers de l’Université Nipissing.

Après avoir surclassé les Voyageurs la veille par la marque de 92 à 77, les Gee-Gees se frottaient aux Lakers, en ayant à l’enjeu la préservation de leur fiche parfaite. Bien qu’ils aient encore une fois savouré la victoire, par la marque de 72 à 56, ce ne fut pas sans difficulté. En effet, l’entraineur-chef James Derouin masquait difficilement son insatisfaction après la rencontre : « Ce soir, ça a été laborieux pour nos joueurs de premier plan. Le synchronisme n’était pas au rendez-vous, et on a manqué de finition, mais je dois dire que six de nos joueurs ont été malades cette semaine, et je crois que ça a commencé à les rattraper. »

Les réservistes prennent le flambeau

Heureusement pour les Ottaviens, les réservistes ont pris le relai alors que l’attaque était en panne et ont amassé pas moins de 20 points, maintenant ainsi les Gee-Gees à flot. Par la suite, le quatrième quart a été l’affaire de Caleb Agada, qui a mené son équipe avec dix-huit points. « Malgré tout, j’avais confiance en mes joueurs », avance Derouin. « On a une équipe talentueuse, constituée de vétérans. Je savais qu’on retrouverait notre touche. » Pour le reste, les Gee-Gees ont réussi à limiter les dégâts avec un travail acharné en défensive et ont ainsi arrêté les Lakers à 56 points.

Les yeux sur le match de mardi

Déjà après le match, Derouin avait les yeux rivés sur la Bataille de Bytown de mardi, qui opposera sa troupe aux Ravens de Carleton à 20 h au pavillon Montpetit. Outre la rivalité naturelle due à la proximité géographique des deux universités, il s’agit d’abord et avant tout d’un match opposant les deux meilleures formations au Canada, qui année après année, se retrouvent plus souvent qu’à leur tour en finale du championnat universitaire canadien. « Espérons pour nous que nos leadeurs auront repris leurs esprits à temps pour mardi », dénote Derouin, « car une performance comme celle de ce soir contre Carleton, ça ne pardonnera pas. »

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire