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Arts et culture

Geneviève RB et Alain Barbeau

Culture
20 novembre 2017

Par: Gabrielle Lemire, Cheffe Arts et Culture

 

Cette semaine, La Rotonde vous propose le duo Geneviève RB et Alain Barbeau, deux jeunes tourtereaux qui bâtissent ensemble leurs chansons. Leur symbiose est très visible dans la vie comme dans la musique; c’est ce qui caractérise leur travail. Entretien avec le couple qui sera en spectacle à la salle Odyssée à Gatineau le 6 décembre prochain.

La Rotonde: Comment votre aventure ensemble a-t-elle commencé ?

Geneviève RB: On s’est souvent croisés sans qu’on se parle, toujours dans des contextes de spectacles, des contextes artistiques. Vu qu’on a six ans de différence, ce n’est jamais arrivé qu’on se croise au secondaire. On a fait tous les mêmes concours, les mêmes spectacles, mais jamais en même temps.

Alain Barbeau: De fil en aiguille, on s’est revus dans plein d’autres événements, je suivais un peu la carrière de Geneviève parce que le milieu est tellement petit en Outaouais que dès que quelqu’un gagne un concours, on le voit dans les journaux. Je me souviens [avoir écouté] Geneviève et j’étais même jaloux parce que je la trouvais vraiment bonne.

GR: Moi je ne savais pas encore qui c’était. (rires) Finalement, [quand on a dû collaborer dans le cadre d’un spectacle] on avait les mêmes idées. On avait comme une chimie musicale: ça a été un coup de foudre à ce moment-là. On faisait des spectacles solos chacun de notre côté: Alain faisait ses spectacles et m’invitait, moi je faisais mes spectacles et je l’invitais, alors on a décidé d’officialiser ça.

LR: À quoi ressemble votre emploi du temps au jour le jour?

AB: On est un couple et on a un projet commun. Mais on doit s’assurer de prendre du temps pour le couple aussi, parce qu’on est vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensemble. Le soir on écoute des films pour décrocher, mais souvent on met le film sur pause et on parle du projet. Finalement, la plupart du temps, on ne finit pas le film. (rires)

GR: Les journées de show, ce sont des journées qui font du bien. On peut sortir de chez nous et s’en aller faire ce qu’on aime le plus: être sur scène, faire des tests de son et aller à la rencontre des gens. La route, on aime ça! Sinon, nos journées chez nous, c’est quelque chose d’un peu plus administratif, on fait aussi de la création, on prend le temps d’écrire et de composer. Ça varie. La ligne est floue entre le personnel et le professionnel et c’est un avantage aussi.

« On est vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensemble ».

LR: Pouvez-vous me décrire votre processus créatif?

AB: Je me considère plus un compositeur qu’un auteur. J’ai plus de facilité à faire des mélodies. Ça sort plus vite. Mais pour être un auteur-compositeur-interprète de feu, il faut que tu sois vraiment bon. C’est difficile de créer une super bonne toune, que le texte soit égal à la mélodie, que tous les différents niveaux de la toune soient à leur meilleur.

GR: Même quand on a commencé à collaborer, c’était touchy de commencer à jouer dans les mots et les mélodies de l’autre. On se sentait toujours un peu attaqué quand l’autre personne venait le faire. Mais finalement, c’est bénéfique de le faire ensemble.

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