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Sports et bien-être

Un joueur emblématique se joint aux Gee-Gees

Dawson Couture
16 octobre 2017

Slim Essid – Chef de pupitre Sports

Joueur attendu de la nouvelle saison des Gee-Gees au basket-ball masculin, Kenny Jean-Louis est une nouvelle recrue de qualité qui vient s’ajouter à l’effectif de l’entraîneur James Derouin. Cette semaine, il a accepté de se confier à La Rotonde et de revenir sur sa carrière qui jusque-là, s’annonce prometteuse.

LR: Après une expérience aussi positive à Cape Breton, que cherches-tu de ce nouveau départ ?

Kenny Jean-Louis: Premièrement, c’est une question d’études. Je voulais continuer mes études et l’Université d’Ottawa offrait la maitrise que je voulais faire, en éducation. Deuxièmement, je suis un fan de sports universitaires et je garde souvent l’œil sur ce qui se passe dans les autres matchs, et les Gee-Gees sont souvent parmi les meilleures équipes du championnat, parmi les mieux classées. Troisièmement, la proximité a joué un grand rôle dans mon choix. J’ai vécu une belle expérience de quatre ans, mais j’aimerais que ma famille vienne me regarder jouer aussi. Certes, mes parents regardaient mes matchs sur l’ordinateur, mais ce n’est pas pareil. L’an passé, j’ai eu la chance de jouer dans un tournoi à Montréal, ils sont venus me voir en direct et on a adoré ça ! Puis individuellement, j’ai connu le succès, mais au niveau collectif, pas vraiment, donc je voulais, pour ma dernière année, avoir la chance de remporter quelque chose. Plusieurs autres facteurs m’ont aussi amené ici aujourd’hui. En plus de ma bonne relation avec l’entraîneur,  je connaissais trois joueurs de l’effectif qui m’ont encouragé à visiter le campus au début du mois de juin, ce que j’ai bien sûr fait !

LR: T Comment as-tu développé ta polyvalence?

KJ: Ce qui m’a beaucoup aidé c’est le fait d’avoir joué à plusieurs sports d’équipe, comme le soccer et le hockey. Quand je suis arrivé au basket, c’était un peu inné, le fait de passer le ballon et de faire jouer l’équipe. Au lycée, quand on jouait au basket, on ne devait pas dribbler, on était obligés de passer le ballon et de nous démarquer, donc ça m’a permis de vite développer un esprit d’équipe. J’y ai travaillé, mais c’était aussi inné. J’accorde du crédit à mes anciens entraineurs et au fait d’avoir plongé dans les sports d’équipe dès mon plus jeune âge.

LR: Qu’est-ce que la dernière année t’a apporté en tant qu’individu, en tant que joueur ?

KJ: Ça m’aide à gérer plusieurs personnalités différentes. Quand tu es enseignant, chaque élève est diffèrent, chacun répond à un certain style d’apprentissage, donc ça me permet d’apprendre à m’adapter aux personnes. Ça fait un ou deux mois que je suis là et je me sens déjà intégré, accepté dans le groupe, dans le staff. Je gagne en sociabilité, c’est sûr. Il y a des techniques, des manières de communiquer que j’utilise dans ma vie de tous les jours, y compris dans l’équipe.

LR: Derouin t’avait déjà recruté en 2012, pourquoi ne pas être venu en ce temps-là ? Pourquoi maintenant et pas avant ?

KJ: Je voulais m’éloigner de mon cadre habituel. Depuis que j’étais petit, mes parents faisaient tout, ils s’occupaient de moi énormément. Ce n’est pas quelque chose de mauvais en soi, mais je voulais devenir indépendant. J’étais en plus allé en visite à Cape Breton et j’avais apprécié l’endroit. En plus, ils s’étaient bien classés les années précédentes, je me suis donc dit pourquoi ne pas m’installer là-bas pour mes études. C’était un défi, la première année je devais apprendre à laver mes vêtements, à cuisiner, à faire les courses. Après c’est devenu plus facile. J’ai mûri et je pense que c’est important que je prenne le « choc » de la vie en 2012, plutôt qu’en 2018 ! Là, je me sens plus à l’aise de revenir chez moi, au moins je me sens prêt dans le cas où je devrais quitter de nouveau la maison.

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