Inscrire un terme

Retour
Opinions

La nature… du sport

Dawson Couture
16 octobre 2017

Chronique

Par : Slim Essid – Chef de pupitre Sports

 

Grâce aux recherches grandissantes sur les effets du sport au niveau de la santé mentale et physique, les experts commencent peu à peu à le prescrire aux clients. Cette semaine, nous avons aussi obtenu les conseils de Lindsey Thomson, conseillère et psychothérapeute diplômée de l’Université d’Ottawa.

Comme nous l’avons vu ces dernières semaines, l’activité physique fait du bien, et transforme, sur le long terme, l’environnement physiologique et psychologique de la personne. Le remodelage du cerveau et le renforcement de l’organisme tout entier démontre un pouvoir incroyablement à la portée de tous. Derrière ces avantages se trouvent les hormones, éléments phares de la régulation de l’humeur, mais pas seulement comme l’affirme Thomson : « La science montre que le sport améliore considérablement l’humeur, mais il n’y a pas que les endorphines qui rentrent en jeu ».

La sociabilité du sport

L’aspect social de l’activité sportive ne doit surtout pas être sous-estimé.

« Que l’on aille à la salle de remise en forme (gym) ou que l’on aille faire une marche, d’autres facteurs rentrent en jeu et peuvent positivement influencer notre santé mentale. Par exemple, on peut profiter de cette sortie pour revoir et rencontrer des amis que nous n’avons pas vus depuis longtemps. Interagir et communiquer avec le monde extérieur peut aider à combattre le sentiment d’isolement. Même si l’on ne parle à personne, être entouré de gens nous soutient », ajoute Lindsey Thompson.

Ceci est important à retenir, surtout pour les individus atteints de dépression, car le comportement adopté est souvent antisocial. Se forcer à sortir, tout en faisant quelque chose de fructueux, constitue le premier pas vers le rétablissement.

Sport, nature et connexion

« Les recherches montrent que profiter du dehors, tirer profit des alentours, se connecter avec la nature est fortement relié au bien-être. »

Comme le dit bien Lindsey, être dehors dans la nature est à elle seule une activité méditative. Le calme et le silence que l’on trouve dans un parc, le bruit des oiseaux, du vent et l’oxygène pur nous donne un nouveau souffle, dans le sens littéral du terme. Car oui, l’air que l’on respire a une incidence sur nos états d’âmes. La respiration est signe de vie et quand celle-ci n’est pas optimale (exemple : la pollution), tout l’organisme le ressent. Certainement, bouger et se défouler dans ce genre de milieu augmente les bénéfices du sport. Après tout, les origines de l’homme se trouvent dans cette pratique. Nous étions des chasseurs, des nomades se déplaçant sans cesse et vivant pleinement dans la nature. Les prouesses physiques de l’être humain étaient si étonnantes pour notre époque que les chercheurs estiment que les premiers hommes avaient le niveau d’un athlète d’aujourd’hui. Pas surprenant si l’on considère que courir, grimper et construire des abris concernaient et formaient la routine des adultes et des enfants.

La vitamine qui nous manque

De toutes les vitamines et minéraux dont on a besoin, celle qui est la plus difficile à obtenir reste la vitamine D. Celle-ci, même avec une nutrition équilibrée, tend à manquer car elle nous est surtout donnée par le soleil. Pourquoi est-elle importante ? Elle est primordiale car elle est directement liée à la production de nos hormones du plaisir, la dopamine et la sérotonine : « Absorber la vitamine D du soleil aide à combattre la tristesse », explique la psychothérapeute. Autrement dit, dans un pays comme le Canada, profiter du soleil quand on le peut reste un autre élément à mettre de notre côté!

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire