– Par Marc-André Bonneau –

Près d’une trentaine d’étudiants se sont réunis, le 24 mars, pour manifester en faveur d’une plus grande accessibilité à l’éducation postsecondaire. Le regroupement a traversé le campus pour rejoindre le bureau d’Allan Rock, recteur de l’Université d’Ottawa, et pour ensuite occuper les bureaux de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO). Les manifestations étaient organisées par le Mouvement étudiant révolutionnaire.

Après avoir pénétré l’édifice Tabaret, les manifestants se sont rassemblés au deuxième étage et ont déroulé une banderole avec l’inscription « nous demandons une éducation gratuite et accessible à tous ». Le rassemblement s’est ensuite dirigé vers le Centre universitaire. «  C’est pas un code de conduite qui va nous arrêter. Grève générale illimitée ! », chantonnaient les manifestants. Plusieurs membres du Service de la protection de l’Université d’Ottawa étaient présents sur les lieux.

Jean-Philippe Ouellet, membre fondateur du Mouvement étudiant révolutionnaire d’Ottawa, a précisé à La Rotonde que l’évènement fait partie d’une initiative pancanadienne, qui a rejoint des étudiants aux quatre coins du pays. Les revendications du Mouvement se veulent en solidarité avec la lutte à l’austérité qui prend de l’ampleur au Québec.

Une manifestation, rapidement déclarée illégale, a rassemblé des centaines d’étudiants le 23 mars à Montréal.  Toujours à Montréal, 62 000 étudiants étaient en grève lundi pour critiquer les mesures d’austérité et la mise en branle de projets énergétiques qui visent l’exploitation des hydrocarbures. 40 000 de ces étudiants demeureront en grève pour une période de deux semaines.

Plus de détails à venir dans la prochaine parution de La Rotonde.