Section : Actualités

Par : Charley Dutil-Journaliste

Les Professionnels des technologies de l’information de l’Université d’Ottawa (PTIUO), responsables de tout service en ligne qu’offre l’Université aux étudiants, aux professeurs ainsi qu’aux membres du personnel administratif de l’Université d’Ottawa, ont annoncé la semaine passée pouvoir légalement faire la grève à compter du 16 septembre, si l’Université d’Ottawa (U d’O) ne répondait pas à ses demandes.

« Nous avons été poussés dans un coin par l’Université »

Les PTIUO dénoncent le démantèlement progressif de leurs services professionnels et de leurs acquis sociaux au profit d’un recours de plus en plus marqué à la sous-traitance. Sean Ford, le président des PTIUO, explique que cette menace de grève a été déposée pour que les PTIUO puissent négocier avec l’U d’O dans la perspective de « protéger leurs emplois, pour ne pas perdre leurs heures d’été à des sous-traitants, pour leurs pensions et contre un changement à leurs plans d’assurance maladie ».

« Nous avons été poussés dans un coin par le fait que l’Université ne veut pas négocier », explique Ford avant de préciser que le but des PTIUO n’est pas de faire la grève, mais d’obtenir raison auprès de l’U d’O. La grève est une mauvaise option « pour les membres de la PTIUO, mauvaise pour les étudiants, mauvaise pour les professeurs et mauvaise pour l’image de l’Université », affirme-t-il, tout en soulignant la difficulté « de négocier avec un parti qui dit non et qui essaie de couper dans vos bénéfices ».

« L’impact sur les étudiants sera minimal »

Alors que les PTIUO sont impliqués dans le bon fonctionnement de l’Internet sans fil sur le campus, du maintien des plateformes en ligne uOzone, VirtuO et uOCampus ainsi que la boite courriel Gmail destinée aux étudiant.e.s. Le président des PTIUO espère que si la grève est décidée, « l’impact sur les étudiants sera minimal ».

Selon lui, « les professeurs devraient être capables de continuer leurs lectures [et] les Assistants d’Enseignement devraient pouvoir continuer à aider les étudiants ». Pour le PTIUO, l’objectif principal d’une entrée en grève serait de « salir la réputation de l’U d’O plus qu’autre chose ». Interrogée sur la situation des PTIUO et de leur menace de grève, Néomie Duval, la Gestionnaire des Relations de l’U d’O avec les médias, n’a pas donné suite aux questions qui lui ont été adressées à ce sujet.