Par Alex Jürgen Thumm

Michaëlle Jean, l’ancienne gouverneure générale du Canada, a démissionné de son poste de chancelière de l’Université d’Ottawa (U d’O) le 14 avril, après avoir occupé cette position pour une période de trois ans. Mme Jean a récemment été élue Secrétaire générale de la Francophonie, un poste qu’elle occupe déjà depuis janvier. Ce nouvel engagement, qui exige de nombreux déplacements, ne lui permettra pas de conserver le rôle qu’elle occupe à Ottawa.

«Nous avons grandement bénéficié de sa crédibilité, de sa personnalité et des missions diplomatiques qu’elle a effectuées», a affirmé le recteur de l’U d’O, Allan Rock.

Mme Jean demeurera chancelière jusqu’à ce que l’on nomme son successeur, mais ne prendra pas part aux cérémonies de la collation des grades du printemps.

Honorée pour sa carrière ainsi que son travail à l’U d’O, Mme Jean a aussi fait l’objet d’une controverse relativement à sa candidature à la Francophonie. Le gouvernement fédéral a directement financé les frais de déplacement de 35 000 $ à la chancelière de l’U d’O pour ses frais de voyage relié à sa candidature. Quelques années plus tôt, elle avait été confrontée à un autre scandale de frais de déplacement personnels payé par les contribuables qui s’élevaient à plus d’un demi-million de dollars.

La chancelière n’a jamais répondu aux demandes d’entrevue de La Rotonde.

Le processus de sélection d’un nouveau chancelier sera mené par un sous-comité « à huis clos et sous le sceau du secret » par le  Bureau des gouverneurs, peut-on lire dans le processus de sélection du nouveau chancelier.