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Sports et bien-être

Nage synchronisée : Une équipe à découvrir

Web-Rotonde
26 janvier 2015

– Par Moussa Sangaré-Ponce –

La Rotonde s’est entretenue avec deux nageuses de l’équipe de nage synchronisée de l’Université d’Ottawa pour en apprendre plus à propos du programme.

 

Comme Katherine Hassan-Legault et Chloé Di Tomasso Massé le démontrent, l’expérience n’est pas un atout nécessaire pour faire partie de l’équipe de nage synchronisée de l’Université d’Ottawa. Hassan-Legault, étudiante en génie chimique, nage avec le Gris et Grenat depuis deux ans, sport qu’elle exerce depuis l’âge de dix ans. De son côté, Di Tomasso Massé nage avec l’équipe depuis septembre. Les deux athlètes se sont tournées vers la nage synchronisée de deux façons très différentes. La vétérane, qui a pris des cours de natation dès un jeune âge, a eu des troubles avec son cours de la Croix Rouge. Au lieu de continuer ce processus frustrant, sa mère et sa marraine, toutes deux anciennes de la nage synchronisée, ont recommandé qu’elle essaye le sport. « C’était tough. Je n’étais pas trop bonne », partage Hassan-Legault à propos de ses débuts en nage synchro. Tout de même, elle a continué, malgré les frustrations, parce qu’elle aimait faire un sport qui était à la fois physique et artistique.

Di Tomasso Massé, quant à elle, était gymnaste depuis qu’elle avait trois ans. Des blessures ont fait en sorte qu’elle ne pouvait plus participer à des compétitions. Ne faire aucune activité compétitive l’année dernière était un vrai cauchemar pour elle. Lorsqu’elle a vu sur le site web des Services de sports que l’équipe de nage synchronisée de l’Université d’Ottawa recrutait, elle a tout de suite sauté sur l’occasion. Lors de sa première pratique, elle s’est presque noyée, ce qui est quelque chose qui fait encore rigoler elle et ses coéquipières.

 

Fonctionnement de l’équipe

Chaque année, en septembre, il y a des essais ouverts pour devenir membre de l’équipe. Bien que le programme ne recrute pas comme tel, il est représenté dans des nages préliminaires à des compétions où des clubs de l’Outaouais participent en espérant donner de la visibilité à l’équipe ainsi que de convaincre certaines jeunes nageuses de choisir l’Université d’Ottawa. Avec 37 nageuses, les Gee-Gees forment le plus gros club de nage synchronisée au Canada.

Lors de la saison régulière, l’équipe s’entraine trois fois par semaine, mais seulement deux de ces entrainements sont obligatoires. Di Tomasso Massé, qui est une recrue, nage quatre fois par semaine. Les équipes compétitives passent au moins cinq heures par semaine dans l’eau et il ne faut pas oublier les heures dépensées dans la salle de conditionnement physique.

Pendant les entrainements, il y a deux haut-parleurs, un à la surface et un sous l’eau. Les différents groupes font des rotations pour les utiliser. Lorsqu’on attend son tour pour s’entrainer avec sa musique, les nageuses font leurs routines en essayant de ne pas les faire au rythme de la musique qui est jouée. Cela mène parfois à la confusion lors des entrainements.

 

Compétitions

Il y a trois types de compétitions en nage synchronisée : en solo, en duo et en équipe. Les nageuses essayent de faire le plus de mouvements synchronisés possibles lors de la routine. Tout est jugé, incluant le choix du maillot et la musique. Par contre, ce n’est pas seulement la quantité des mouvements lors d’une routine qui est jugée, mais également la qualité.

Les Gee-Gees sont dans la LUCNS (Ligue universitaire canadienne de nage synchronisée) et comme beaucoup des équipes interuniversitaires à Ottawa, leurs plus grands rivaux sont les Ravens de l’Université Carleton.

 

Amoureuses de la nage

Puisque la nage synchronisée n’est pas diffusée régulièrement sur les chaines télévisées, les deux nageuses ne manquent jamais une chance de regarder des compétitions lorsqu’elles sont diffusées, que ce soit les Jeux olympiques ou les autres championnats internationaux. Elles ont toutes deux les coffrets DVD des Olympiques pour qu’elles puissent les regarder et apprendre des nageuses de calibre international. Si on veut continuer la nage synchronisée après le circuit universitaire ou après l’âge de 18 ans, il y a une catégorie maître où il est possible de continuer à faire de la nage synchronisée compétitive, peu importe l’âge ou le niveau.

 

Moments mémorables

Bien qu’une soit une vétérane et que l’autre soit une recrue, Katherine Hassan-Legault et Chloé Di Tomasso Massé partagent le même moment mémorable. Après avoir pratiqué la nage synchro pour seulement un mois et demi, Di Tomasso Massé et sa partenaire ont gagné une compétition de style duo à l’Université McGill. Pour Hassan-Legault, « c’était merveilleux! De les voir gagner par 1,5 points, ça sonne pas comme beaucoup, mais des fois ça se joue sur 0,001 ».

 

 

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