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Arts et culture

Les propositions de livres de l’équipe de La Rotonde

Culture
21 janvier 2019

Dans cette rubrique spéciale, La Rotonde vous rappelle de l’importance de la lecture tout en vous présentant une liste de livres recommandés par notre équipe

Da Vinci Code (2003) de Dan Brown – recommandé par Caroline Fabre

Paru en 2003, le roman policier de Dan Brown a rapidement été propulsé au rang de best-seller. Envoûtant, le thriller aborde conspirations, ésotérisme et symbolisme, à travers les différentes époques et figures célèbres de l’Histoire. Là où les énigmes s’enchaînent à un rythme effréné, l’enquête menée par les attachants personnages de Robert Langdon et Sophie Neveu vous tiendra en haleine tout au long des 700 pages.

Petite laine (2017) d’Amélie Panneton – recommandé par Gabrielle Lemire

Une documentariste issue de la deuxième moitié du 21e siècle retrace la naissance du tricot-graffiti dans la ville de Québec dans les années 2000. C’est à travers l’imaginaire de trois vieilles dames ex-tricoteuses, présentée sous forme de retranscriptions d’entretiens qualitatifs qui s’entremêlent, qu’une histoire imparfaite, en patchwork, se construit au rythme des bouts d’entrevues qui dévoilent à la fois les débuts de la forme d’art et les déboires de Zina, disparue depuis des décennies. Le côté attachant des trois femmes, la méthode peu commune de relater la recherche documentaire et l’ambiguïté du personnage de Zina s’alignent pour en faire un roman incontournable.

Si c’est un homme (1947) de Primo Levi – recommandé par Miléna Frachebois

Il s’agit de l’autobiographie de Primo Levi, italien juif et résistant interné à Auschwitz. Il raconte son périple, de son arrestation à son transfert jusqu’à la libération dans le camp d’extermination connu comme le plus meurtrier de tous. Il y raconte sa vie quotidienne et son expérience et dresse un récit cru et sans voile.

Les clochards célestes (1959) de Jack Kerouac – recommandé par Maeve Burbridge

Il s’agit des aventures de Raymond Smith (qui n’est qu’un pseudonyme pour Kerouac lui-même) et son groupe d’amis poètes errants bouddhistes. Raymond y raconte leurs péripéties dans les rues de San Francisco et Los Angeles tard la nuit, leur escalade d’immenses montagnes de l’Oregon, et son exploration du Mexique dans son style de prose spontanée inimitable.

L’Idiot (1887) de Fiodor Dostoïevski – recommandé par Mathieu Tovar-Poitras

Roman assez lourd, l’auteur russe suit en quatre parties le parcours du prince Mychkine, un personnage idéal de par sa compassion et son intelligence, mais qui dans une société superficielle est perçu comme un innocent, un idiot. C’est en insérant cet être purement idéaliste dans un univers corrompu que Dostoïevski en vient à détruire progressivement le concept de la moralité.

Fourrer le feu (2016) de Marjolaine Beauchamp – recommandé par Emmanuelle Gingras

C’est un recueil de poésie intimiste et qui plonge abruptement le lecteur dans une pyromanie de la relation toxique, haletante, nécessaire que l’auteur de Gatineau nous propose. Alias : « la course d’une femme qui n’a jamais appris à marcher ». Fourrer le feu est sa seconde publication après Au Plexus, paru en 2010.

La part de l’autre (2001) d’Éric Emmanuel Schmitt – recommandé par Emilie Azevedo

La part de l’autre est un roman d’histoire fictif en deux parties. D’une part, l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale comme nous la connaissons et, en parallèle, la vie d’Hitler s’il avait poursuivi sa carrière comme artiste peintre. Une oeuvre d’Eric Emmanuel-Schmitt très bien recherchée, qui sert à la fois de cours d’histoire et d’outil d’empathie grinçant.

Le Feu et La FureurTrump À La Maison Blanche (2018) de Michael Wolf – recommandé par Pascal Vachon

Un livre relatant des moments en direct des coulisses qui ont mené à la victoire de Donald Trump. Le livre révèle les moments tout juste avant son élection, sa victoire et ce qui a suivi. Michael Wolf démontre que Trump et son entourage ne croyaient pas se rendre aussi loin en campagne, justifiant sa « désorganisation » une fois en poste.

Verre cassé (2005)- d’Alain Mabanckou – recommandé par Maria Princene Dagba

C’est le récit pittoresque de l’histoire de quelques habitué(e)s d’un bar nommé : « Le crédit a voyagé », situé dans un bidonville du Congo Brazzaville. Ce bar représente un melting-pot où converge des individus dont l’histoire soulève des thématiques comme l’immigration, les couples mixtes, le milieu carcéral et les histoires de couples. Verre Cassé c’est trente pages d’humour à se tordre, un mélange de réflexions cyniques, de considérations absurdes et d’histoires palpitantes rythmées par des virgules uniquement. Ce fut l’un de mes coups de cœur dans la littérature africaine d’expression française.

Le Maître des illusions  (1992)- de Donna Tartt – recommandé par Mathieu Tovar-Poitras

Il a fallu 10 ans à Donna Tartt pour écrire ce premier roman qui introduit le lecteur dans la vie du narrateur Richard Papen, étudiant en grec ancien au Vermont. C’est à partir d’un meurtre que Tartt développe son récit de manière remarquable en jouant de manière dosée avec l’évolution de la tension non pas avec une tonne d’action, mais plutôt par la manipulation psychologique de ses personnages.  On connaît le cœur de l’histoire dès le début et c’est en distillant l’évolution de la tension qu’elle parvient à créer un jeu d’illusions entre la réalité et la perversité.

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