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Arts et culture

PACE: Un succès pour l’art underground ottavien

Culture
16 janvier 2017

Arts et culture

Par Charlotte Côté

LANCEMENT DE LA 2e ÉDITION DU MAGAZINE PACE

C’est dans une ambiance chaleureuse et électrique que s’est déroulé le lancement de la deuxième édition du magazine PACE. Le lundi 9 janvier dernier, des dizaines de personnes ont répondu à l’appel pour célébrer et encourager l’art « jeune » ottavien au Club Saw. Entre amis, un verre à la main, les gens présents ont pu feuilleter en primeur le magazine et découvrir les beautés de la scène artistique underground d’Ottawa.

Initiative étudiante

Political Artistic Cultural Enlightenment (PACE), c’est ce que Tim Doan et Stéphane Mukunzi, deux étudiants de l’Université d’Ottawa ont conceptualisé l’été dernier : « On était blasé du manque de contenu intéressant des médias [alternatifs]. On a donc décidé de créer notre propre contenu [pour pallier la frustration] », explique Doan.

Mené par une équipe de six créateurs, le magazine se veut un espace d’expression pour les jeunes artistes d’Ottawa. Dans l’édition, on retrouve autant de poésie, que des photos de paysages naturels et urbains, qu’une œuvre écrite sur les enjeux autochtones : « C’est un mélange de plusieurs styles différents et de contributeurs aux parcours variés », partage Ellina Rabbat, une des membres de l’équipe éditoriale.

De ce mélange se dégage une cohérence artistique et une qualité que plusieurs notent : « La production s’est améliorée depuis la première édition, c’est plus soigné, plus véridique, et on y retrouve une plus grande variété de contributeurs », s’est enthousiasmée Caylie McKinlay, une participante de l’évènement.

Une communauté tissée serrée

L’équipe de PACE s’appuie sur le bouche-à-oreille pour promouvoir son initiative. Plusieurs viennent encourager ce qu’ils considèrent comme étant un excellent forum de discussion à travers l’art. « Ce magazine est inhabituel, car c’est un dialogue avec le public. Il dément cette impression qu’Ottawa est une ville ennuyeuse parce que les artistes locaux qu’il met de l’avant sont audacieux », explique Ally Clark-Vachon, une autre participante. Son amie, Ramazah Masood, ajoute que l’autonomie dont jouit le projet est un énorme avantage, car les créateur.trice.s et les artistes ne sont pas limité.e.s dans leur expression. Le deuxième numéro ne présente en effet qu’une publicité, et Mukunzi insiste : « Avec cette indépendance, on n’a pas peur de prendre des angles nouveaux et d’exprimer une pensée critique. »

Ouverture aux contributions artistiques

Rabbat partage que l’accueil du magazine par le public est encourageant : « De plus en plus de personnes veulent contribuer. Les gens apprennent à nous connaitre au fil de nos publications ». Note aux intéressés, l’équipe de PACE veut collaborer avec davantage d’artistes francophones pour ses prochaines publications.

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