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Sports et bien-être

Prix de saison

Web-Rotonde
8 décembre 2014

– Par Moussa Sangaré-Ponce et Alexandre Millaire –

Recrue de l’année : Morgan McNeil et Meaghan Ramsden (soccer féminin)

Ces deux athlètes ne sont peut-être pas présentes sur la feuille des statistiques, mais elles ont énormément contribué au succès des Gee-Gees cette année. McNeil, qui joue comme milieu, était la définition de joueuse polyvalente se montrant à être une véritable force défensive lors des séries éliminatoires. Lors de la saison régulière Steve Johnson a su utiliser son athlétisme à son avantage. Son contrôle du ballon et du milieu de terrain a permis d’ouvrir les choses pour les attaquantes étoiles Julia Francki et Pilar Khoury. Ramsden de son côté n’était techniquement pas une recrue en termes de soccer universitaire (elle a joué quatre ans à St-FX avant de jouer sa dernière année pour Ottawa) et a amené un style de jeu physique à la défensive de la formation.  Ce style de jeu s’est montré très utile notamment lors de la finale des SUO où elle était sans aucun doute la meilleure joueuse sur le terrain et le match pour le bronze aux nationaux, où elle a été nommée joueuse du match. McNeil a été nommée à la première équipe des étoiles de la division Est des SUO tandis que Ramsden a été nommée à l’équipe des étoiles des championnats nationaux.

 

Match de l’année : Match Panda
Extrait de Match Panda-Pedro échappe aux Gee-Gees – par Léa Papineau Robichaud

Il restait moins que cinq secondes au match, Ottawa menait 31 à 27 et Carleton était en possession du ballon à la ligne de la 55e verge. Le quart-arrière des Ravens, Nick Gorgichuk, qui a commencé la partie pour Carleton, a été remplacé par Jesse Mills pour le dernier jeu du match. Mills a lancé le ballon le plus loin qu’il pouvait et après une séquence bizarre, le ballon est atterri dans les mains de Nathaniel Behar, qui a couru jusqu’à la ligne de touchés sans trop de difficultés, donnant la victoire aux siens.

« J’ai regardé derrière moi. Je n’ai pas trop réfléchi, car à ce moment, il n’y avait pas trop de façon de calculer où la balle allait atterrir. On a juste une paire de mains et on nous a entraînés à toujours suivre le ballon des yeux, alors j’ai regardé devant moi, puis j’ai vu le ballon dans ma main gauche. Et la suite fut historique », a raconté Behar, souriant. « Quand il [Behar] a attrapé la balle, je me suis dit : “Est-ce que c’est vraiment en train d’arriver?”. C’est un moment qui arrive seulement une fois dans une vie et je suis certain que personne à Carleton ne l’oubliera de si tôt », a lancé Gorgichuk.

 

Athlète féminine de l’année : Pilar Khoury (soccer féminin)

14 buts dont 6 buts gagnants
1ère équipe des étoiles des SUO- division Est
1ère équipe des étoiles du SIC

Extrait de Entrevue avec Pilar Khoury : Quand le soccer est bien plus qu’un jeu – par Moussa Sangaré-Ponce

Beaucoup de gens croient que Khoury ne marque pas seulement des buts parce qu’elle en a besoin, mais parce qu’elle veut le faire. Cependant, malgré le fait qu’elle domine parfois la feuille de statistiques, elle place toujours les intérêts de l’équipe avant les siens. Même si elle est capable de tirer avantage de certaines situations, elle ne le fait que si son équipe peut en bénéficier. « Quand je joue, c’est pour l’équipe. On a discuté avec l’équipe et je marque des buts, non parce que je veux être la meilleure joueuse individuelle, mais parce que je veux que notre équipe aille aux nationaux. Ça m’aide beaucoup à faire des décisions sur le terrain », raconte-t-elle. Elle continue en disant que « des fois, je marque des buts parce que j’ai été capable de le faire, mais des fois je ne vais pas marquer et je vais passer la balle parce que je ne veux pas marquer un but, je veux gagner une partie. Pour ça, le karma me donne des filets vides ou d’autres buts faciles ».

 

Athlète masculin de l’année : Ettore Lanttanzio (Football)

Ettore Lattanzio, plaqueur défensif de l’U d’O, a aussi eu l’honneur d’être nommé meilleur joueur de ligne au Canada, étant troisième au pays pour les plaqués du quart-arrière. Cet honneur, qui n’avait pas été décerné à un joueur de l’Université d’Ottawa depuis 1976, est aussi été agrémenté par l’obtention d’une place sur la première équipe étoile des SUO.

 

Entraineur de l’année : Jennifer Boyd

Après avoir fini la saison 2013 avec une fiche de 5 – 2, Boyd et son équipe ont eu une saison parfaite l’année dernière. L’équipe de rugby a perdu son premier match en demi-finale des championnats nationaux. Avec seulement huit joueuses en quatrième et cinquième année, Boyd aura à nouveau une équipe de calibre national sous sa direction l’année prochaine. Reste à voir si l’année prochaine les femmes pourront non seulement gagner une médaille d’or au niveau du RSÉQ, mais également une médaille aux championnats nationaux. Boyd a également été reconnue comme entraineuse de l’année au niveau du RSÉQ et du SIC.

 

Équipe à surveiller : Basketball féminin

Lisez le résumé de saison de l’équipe sur la page 22 de l’édition.

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