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Les professeurs à temps partiel envisagent d’entrer en grève

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2 octobre 2017

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Par : Stéphanie Bacher-Journaliste

 

L’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO) est en négociation avec l’Université d’Ottawa (U d’O) depuis plusieurs mois pour le renouvellement de sa convention collective, arrivée à échéance il y a plus d’un an. La Rotonde fait le point sur les enjeux au coeur de ces négociations et les moyens de pression envisagés par l’APTPUO.

Une conciliation du Ministère du Travail de l’Ontario

Après plusieurs mois de négociations ardues, l’APTPUO a décidé de faire appel à une conciliation par le Ministère du Travail de l’Ontario pour parvenir à un accord sur le renouvellement de la convention collective, qui n’est plus en vigueur depuis le mois de septembre 2016.

Depuis le début des négociations entre l’APTPUO et l’Université, seulement quelques accords sur des sujets considérés comme mineurs ont été conclus, notamment dans les dossiers concernant la lutte contre le harcèlement, la formation sur les technologies de communication (TIC) et la fourniture d’une assurance générale en matière de responsabilité. Par contre, aucune avancée importante n’a été faite sur les enjeux clés qui séparent les deux camps.

Trois grands enjeux au coeur des négociations

Le Vice-président externe de l’APTPUO, Pascal Sergent, explique qu’il y a trois grands enjeux au coeur des négociations : la sécurité de l’emploi, le niveau de rémunération et les conditions de travail. Il estime que les professeurs à temps partiel travaillent dans des conditions très précaires, où le processus d’embauche est à recommencer chaque semestre, et que l’Université joue beaucoup avec les règles pour disqualifier les professeurs à temps partiel.

Émilie Bernier, professeure à temps partiel en science politique, affirme qu’il serait important que l’Université soit beaucoup plus transparente dans le processus d’embauche des professeurs à temps partiel pour éviter les décisions arbitraires.

Un vote de grève se tiendra le 17 octobre

Le salaire des professeurs à temps partiel est également un enjeu important dans les négociations en cours. Ces derniers sont moins bien rémunérés que les professeurs à temps plein pour leurs tâches d’enseignement, une situation que l’Association veut changer. Le troisième dossier au coeur des litiges concerne les conditions de travail, dont la quantité d’étudiant.e.s par cours et les horaires alloués à ces professeurs.

Les deux parties ont participé à leur première réunion de médiation jeudi dernier. L’APTPUO n’écarte pour l’instant aucun moyen de pression. Un vote de grève se tiendra le 17 octobre prochain pour que les professeurs décident s’ils donnent ou non un mandat de grève à leur Association.

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