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Réunion du Sénat : L’Université d’Ottawa se prépare au nouveau mécanisme provincial de financement

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10 avril 2017

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Par Nicolas Hubert – Journaliste

Le lundi 3 avril, au cours de sa réunion mensuelle, le Sénat de l’Université d’Ottawa a finalement clos la controverse de l’accès des toilettes lors des examens et s’est ensuite attaqué à la question de la réforme du mécanisme provincial de financement des établissements d’études supérieures. Si l’enjeu n’a pas provoqué d’émois, il aura assurément un impact sur les universités à travers la province.

L’accès aux toilettes lors des examens enfin règlementés

Tandis que la motion concernant la règlementation de l’accès aux toilettes au cours des examens, présentée en mars dernier, a été amendée en s’inspirant fortement du règlement de l’Université de Carleton, un nouveau débat a émergé à ce sujet entre les représentantes et représentants de la communauté universitaire.

Après que le recteur de l’Université d’Ottawa ait soumis la motion au vote, celle-ci a finalement été ratifiée avec seulement deux voix s’y opposant et une abstention. « Nous nous en sortons assurément grandis », a déclaré Jacques Frémont en remerciant les sénatrices et sénateurs.

L’Université n’a pas le droit de rêver, elle doit être réaliste

C’est sous cette formule que le recteur a illustré le renouvèlement de l’entente stratégique avec le gouvernement de l’Ontario, qui régule les financements universitaires provinciaux. C’est Michel Laurier, vice-recteur aux études par intérim, qui a présenté l’échéancier et les principaux enjeux de cette réforme, qui devrait être adoptée d’ici à la fin du mois de juin.

À terme, le nouveau mécanisme provincial aura un impact majeur sur le financement des établissements, en redéfinissant à la fois l’implication financière provinciale selon le nombre d’étudiant.e.s inscrit.e.s. Il devrait également encadrer de manière plus contraignante les plans de développement stratégiques des universités ontariennes.

La francophonie pourrait s’avérer payante

Si le taux de variation de la population étudiante suit un taux de variation de 3 %, le financement provincial destiné aux universités restera figé. Les institutions seront néanmoins dans l’obligation de renégocier directement leurs financements en cas de dépassement positif, ou négatif.

De même, ce nouveau mécanisme de financement incitera directement les universités ontariennes à se distinguer en fonction de leurs propres stratégies de développement. Dans cette perspective, Frémont a d’ores et déjà souligné la particularité de l’U d’O dans sa dimension francophone en plus de rappeler sa volonté de travailler cette approche stratégique pour obtenir des financements.

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