Actualités
Par Mathieu Tovar-Poitras – Rédacteur en chef
Des nouveaux U-Pass pour combattre les reventes illégales
The Gauntlet, Université de Calgary
L’Université de Calgary, en collaboration avec Calgary Transit et d’autres institutions participantes du programme U-Pass, a introduit de nouvelles cartes d’accès visant à réduire le marché noir de ces dernières. En effet, ces nouvelles cartes seront dotées d’une surface qui, si modifiée, désactivera la carte de manière permanente. Ceci empêcherait entre autres d’altérer les noms et toutes informations liées aux détenteurs.trices. En 2017, les étudiant.e.s de l’Université de Calgary auront déboursé 140$ par semestre pour le service U-Pass. Ces frais sont obligatoires, poussant alors ceux et celles qui ne les utilisent pas à tenter de faire un léger profit.
La FÉÉCUM tente de créer une culture du consentement
Le Front, Université de Moncton
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation au consentement sexuel, la Fédération des étudiantes et des étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) vise à mettre en place une culture basée sur le consentement. Par l’entremise de publications et de formations, la Fédération vise à sensibiliser la communauté universitaire sur la culture du viol. Les individus interessés à devenir des personnes-ressources pourront suivre des formations organisées par la FÉÉCUM, qui s’appuient sur le Carrefour pour femmes et le Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick afin de fournir un contenu approprié. Selon la FÉÉCUM, l’absence de dénonciation trahit les chiffres et ne représente pas adéquatement la gravité de la situation.
Des centaines de dollars dépensés pour s’inscrire à un cours
The Ubyssey, Université de la Colombie-Britannique
Des étudiant.e.s de l’Université de la Colombie-Britannique paient pour pouvoir obtenir une place dans certains cours. Les coûts sont en moyenne entre 0$ et 50$. Toutefois, certaines places dans des cours plus prisés iraient jusqu’à 1 299$ pour une place et 699$ pour n’être que sur la liste d’attente. Le site Eyeout serait la plateforme la plus prisée pour ce commerce, en partie parce qu’elle permet aux client.e.s de ne pas avoir à divulguer leur identité. Les administrateurs du site ont confirmé que des étudiant.e.s achètent bel et bien ces places, même les plus dispendieuses.