Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

Temps des Fêtes au Gabba Hey! : Vente à grande échelle dans l’espace industriel multi-usage

Web-Rotonde
8 décembre 2014

– Par Alexandre Millaire –

Artistes, artisans, bricoleurs, traiteurs et détaillants se sont réunis dans l’esthétique punk et fait-à-la-maison samedi dernier au City Centre.

Avec plus de 600 visiteurs au cours de la journée, une atmosphère de fête reignait samedi dernier dans l’espace cru mais accueillant du Gabba Hey!. Une cinquantaine de vendeurs, étalés sur les quelques milles pieds carrés de l’entrepôt, représentaient les aspects variés d’une culture artistique en pleine floraison. Quelques coups de cœur incluent les plaques d’interrupteur de Third Son, faites avec lasers et amour ; les œuvres d’art satiriques de Way Bad, les robes de Khala Morgan, les tricots de Emma Williams et Dream Acres, ainsi que les macarons de Astropuke et les écussons de Heather Montgomery, ces derniers mettant de l’avant des messages activistes tels « Le consentement est sexy f***ing nécessaire » et « Simplement parce que je traverse un espace public, ça ne veut pas dire que mon CORPS est un espace public ». Au coût modique de 10 $ par kiosque, même les plus petits marchands avaient la chance de participer à la promotion, et les contributions volontaires à la Banque alimentaire en guise de frais d’entrée faisaient de l’événement une option peu coûteuse pour trouver des produits uniques, artisanaux et surtout locaux.

Les organisateurs se disent impressionnés de la qualité des produits des vendeurs, du montant de gens qui se sont rendus pour cette première foire et de la générosité de tous envers la Banque alimentaire. Avec cette première réussite, ils se sentent encouragés de continuer à planifier des événements à grande échelle, avec la possibilité de foires biennales en 2015 et une charité différente à appuyer chaque fois. Luke Martin du Gabba Hey! et des Capital Rehearsal Studios, explique sa philosophie par rapport aux foires :

« On ne se verrait jamais charger un coût d’entrée. Ce qui est bien du payez-ce-que-vous-pouvez, c’est qu’il n’y a personne qui va te juger pour ce que tu peux contribuer. Il faut tout simplement savoir que ça va être une bonne cause, et lorsque tu te promènes, tu vas trouver des trucs intéressants, uniques et faits à la main. C’est excellent. Ça aide vraiment à renforcer la communauté ».

La culture bouillonnait aussi au City Centre avec l’arrivée de la légendaire soirée de danse Timekode, la veille dans le Maker Space North. Avec tant de tourbillonnement autour du complexe industriel dans la même fin de semaine, les marchands et les organisateurs n’avaient hâte qu’à une chose : la chance de dormir.

 

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire