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Spores de moisissures dans la résidence Brooks

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26 février 2018

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Par : Charley Dutil – Journaliste 

 

Le Service du logement de l’Université d’Ottawa (U d’O) a annoncé au sein d’un « Message aux étudiants », publié le 15 février sur le site internet de la Gazette de l’U d’O,que de multiples tests avaient été réalisés dans la résidence Brooks et avaient révélé la présence de spores de moisissures dans l’air. Selon le service du logement, les étudiant.e.s touché.e.s auraient été informé.e.s et devraient être relocalisé.e.s.

Quels dangers pour la santé ?

Dans son message, le Service du logement explique que les spores de moisissures seraient « [le] résultat probable d’une infiltration d’eau ». La porte-parole de Santé Canada, Maryse Durette, explique que les spores de moisissures sont simplement des émissions de moisissures dans l’air avant de préciser que « l’inhalation de grandes quantités de ces spores ainsi que de leurs sous-produits peuvent avoir des effets néfastes pour la santé »

Durette ajoute que l’exposition à la moisissure peut également mener à « une augmentation des problèmes de santé suivants : irritation des yeux, du nez et de la gorge, de la toux, mucosité, [une] respiration sifflante et essoufflée, [des] symptômes d’asthme, [ainsi] que des réactions allergiques ». Néanmoins, le directeur des communications institutionnelles à l’U d’O, Patrick Charrette, estime pour sa part que « les risques pour la santé ne sont pas connus puisque les réactions, s’il y a lieu, peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs et d’une personne à l’autre ».

Un relogement efficace ?

Charrette précise cependant que « le Service du logement a entrepris de reloger les étudiants vivant dans [les] unités touchées. [Nous] offrons également à tout étudiant résidant de Brooks qui serait inquiet la possibilité d’être relogé ». Charrette ajoute que « les personnes relogées dans un espace à prix moindre se verront rembourser la différence » et « si le nouveau logement coûte plus cher, les résidents n’auront à débourser aucun montant supplémentaire ».

Étudiant à l’U d’O, Anirudh Pattathe était jusqu’à présent logé dans une des unités touchées par la moisissure, et il nous a confirmé qu’en effet le Service du logement lui avait offert une chambre dans une autre résidence. Pattathe critique cependant le temps pris par l’institution pour le relocaliser. Il affirme n’avoir déménagé que la semaine dernière alors que les problèmes avec sa chambre ont débuté il y a plus d’un mois, lorsqu’une infiltration d’eau a atteint le toit de son logement. Le Service du logement aurait alors installé un déshumidifiant, enlevé le lendemain avec le début des travaux pour enlever toutes les planches de gypse et la partie du plafond atteinte par l’infiltration.

Il est cependant important de noter que ce problème n’est pas nouveau. En mars dernier, The Fulcrum avait rapporté l’histoire d’un étudiant aux prises avec le Service du logement en raison de la découverte de moisissures noires dans son logement. Selon Charrette, « l’Université est intervenue immédiatement lorsqu’elle a été informée de cet incident ». Ce dernier n’a néanmoins pas confirmé si cet incident était relié au problème actuel de la résidence Brooks.

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