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Entretiens au festival CityFolk

Culture
19 septembre 2017

Par : Omar Maher- contributeur 

 

La semaine dernière se déroulait le festival CityFolk au Parc Lansdowne. La Rotonde s’est entretenue avec Joe Reilly, chargé des relations médias, ainsi qu’avec  Brendan Canning, membre du groupe Broken Social Scene.

La Rotonde: Comment comparez-vous cette programmation aux années précédentes?

Joe Reilly : La plus grande chose avec la programmation est la chance. Comme par exemple qui se trouve en tournée dans les parages à ce moment-là. Donc il y a une partie de chance. Mais aussi, le directeur artistique et exécutif, Mark Monahan, est en permanence présent à tous types d’événements et festivals, constamment à la recherche. Dans un certain sens, il est en train de créer une base de données d’ancrage pour que les groupes d’artistes viennent ici et parfois ceux qui sont dans les parages au bon moment, tu veux les faire participer à ton événement. Voilà la plus grande chose que Mark fait, il est toujours à la recherche de nouvelles choses, des choses passionnantes. Vous voyez qu’avec le dernier groupe, le premier groupe qui inaugure le festival : ils étaient superbes. Family Crest, vous n’avez jamais entendu parler d’eux, mais ils étaient fantastiques. Il y avait ce mélange fantastique de grandes têtes d’affiche, Broken Social Scene qui revient ensemble après sept ans, Jack Johnson, première fois à Ottawa, il y a toujours ces têtes d’affiches très passionnantes, et aussi d’autre groupes que vous ne connaissez pas et vous êtes ébloui par leur performance, donc je crois que ça se balance.

L.R. : Comment se déroule cette année ?

J.R. : Nous ne sommes que le jour 2, nous n’avons vu que deux soirées. La première nuit, la foule pour Post Malone et l’autre partie était assez forte. La nuit dernière était au top : il y avait une atmosphère géniale dans le parc, tout le monde sentait cette atmosphère de musicien-chanteur folk pop que Jack Johnson a créé sur scène. Nous espérons que le reste du week-end va se passer comme ça. Amenez la foule !

L.R. : Vous essayez de devenir plus un festival familial, comment vous comparez-vous à Bluesfest?

J.R. : C’est la même équipe qui organise ces deux festivals. Bluesfest est un peu comme ce cousin qui fait la fête, très extraverti alors que City Folk est comme ton cousin plus calme, introverti, je dirais même plus réfléchi. Vous avez alors ces deux cousins qui ont d’excellents goût musicaux, très différents, différentes atmosphères aux deux festivals. C’est ainsi que je les compare. Vous savez, la plupart du temps, les gens à ce festival veulent vraiment écouter la musique, et entendre les histoires que l’artiste racontent dans leurs chansons.

 

L.R. : Avez-vous un plan plus grand pour CityFolk ?

J.R. : Je ne dirais pas qu’il y a un plan plus grand, nous sommes très contents de la façon dont ça fonctionne. Enfin, vous allez réserver un endroit d’une certaine taille, avec une certaine ambiance et c’est agréable, alors que pour Bluesfest vous devez réserver quelque chose de plus grand, vous devez remplir un énorme parc.

Nous sommes très satisfaits de notre endroit, nous sommes au milieu de la ville, il se passe beaucoup de choses tout au long de la rue pendant la soirée. C’est une façon fantastique de célébrer la scène musicale locale et nous mettons en avant la scène locale. Tout cela fonctionne bien ici. Vous ne faites pas les spectacles gigantesques que vous pouvez faire au Bluesfest, mais vous pouvez ramener de très grands artistes comme Jack Johnson et avoir une belle ambiance. Pas de gros plans pour développer le festival, juste de continuer à ramener une excellente musique qui correspond à l’époque dans laquelle on est.

Entrevue avec Brendan Canning

La Rotonde : Après sept ans sans nouvel album, qu’est-ce qui vous a poussé à vous regrouper?

Brendan Canning : Le désir de continuer de jouer, ce que je veux dire c’est que le truc dans la vie c’est qu’elle n’est pas vraiment planifiée. Il faut juste suivre les signes en quelque sorte. Éventuellement on finit tous dans le même jam spot et nous avons eu plusieurs discussions à propos d’une réunion après avoir été appelés pour jouer en 2015. Je suppose que ça a été une sorte d’étincelle qui nous a donné plus un sens d’une date limite.

L.R. : Quel est le message que vous essayez de transmettre dans ce dernier album?

B.C. : La positivité, enfin quoi d’autre? Le monde se détériore en plusieurs aspects devant nos yeux mais il y a beaucoup de belles choses qui se passent tous les jours et peut-être qu’il faut plus d’appréciation de la part des gens. Soit tu fais partie du problème ou bien de la solution et on essaye juste de faire partie de la solution à notre façon, aussi petite qu’elle soit. C’est un don modeste que nous essayons d’apporter.

 

L.R. : Comment vous sentez vous après votre premier spectacle?

B.C. : Bien! C’est mon boulot, je suis payé pour aller dans le bus de tournée, monter sur scène et jouer de la musique pour les gens aussi bien que je peux et c’est ce que tout le monde dans le groupe fait. Donc oui, c’est une bonne foule, un bon soir d’été vraiment rien de quoi se plaindre. Faire de la musique, essayer de s’amuser. Pas de grande histoire derrière ça.

 

L.R. : Devons-nous nous attendre à plus de choses prochainement?

B.C. : On vient tout juste de commencer, c’est le premier spectacle de la tournée. Ça a été une nuit plaisante. Nous avons beaucoup de choses auxquelles penser avant de commencer à compiler un autre album.

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