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Sports et bien-être

« Il n’y a pas de meilleur exemple d’une athlète qui se dévoue à son sport » — Lionel Woods

Web-Rotonde
7 février 2012

TIRS DE BARRAGE

Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles

Après cinq ans avec les Gee-Gees, la libéro Claudia Séguin a joué le dernier match en saison de sa prodigieuse carrière, jeudi dernier au gymnase de Montpetit, alors que son équipe affrontait les Thunderwolves de Lakehead. Après le match, La Rotonde en a profité pour discuter avec la Franco-Ontarienne qui tire sa révérence après cinq ans dans le Sport interuniversitaire canadien.

La Rotonde : Comment a été ton dernier match local en carrière?
Claudia Séguin : En général, pour moi, ce n’était pas vraiment un match différent des autres. Je pense que je vais vraiment réaliser que c’est fini quand ça va vraiment être notre dernier match. La réalité va vraiment me frapper à ce moment-là.

LR : Comment as-tu trouvé ta carrière au sein des Gee-Gees?
C.S. : J’ai adoré ça! Je me compte très chanceuse d’avoir joué avec ces filles-là. En ce moment, je trouve que l’équipe a tellement de potentiel que j’aimerais pouvoir rester plus longtemps. J’ai adoré mes années. J’ai été vraiment chanceuse de pouvoir jouer à temps plein comme partante dès ma deuxième année.

LR : Que penses-tu de tes années d’études à l’U d’O?
C.S. : J’ai vraiment aimé ça. Je suis en activité physique et les gens sont vraiment excitants. Et puis, l’équipe de volley est devenue comme ma deuxième famille.

LR : As-tu eu des rituels ou des superstitions d’avant-match durant ta carrière?
C.S. : Oui. Je mets toujours mon gilet sur le troisième banc du fond. J’ai un collier de mes parents que j’attache tout le temps à ma bouteille d’eau et je fais toujours une tresse dans mes cheveux. Si je ne le fais pas, ce n’est pas la fin du monde, mais j’ai commencé à faire ces rituels, alors j’essaie de continuer de les faire.

LR : Y a-t-il une équipe contre laquelle tu aimes jouer?
C.S. : Non, pas particulièrement. Après cinq années dans l’équipe, tu finis par ne pas aimer les autres équipes. Tu veux battre toutes les équipes. Il y a toujours une rivalité, peu importe contre quelle équipe nous jouons.

LR : Quel est ton plus beau souvenir de tes années passées avec le Double G?
C.S. : Je pense que c’est d’avoir remporté la troisième place l’année passée contre York. C’était un bon match. Il y a eu beaucoup d’émotion et je suis contente d’avoir au moins remporté une médaille.

LR : Inversement, y aurait-il un moment durant ces années que tu aimerais oublier?
C.S. : Non, pas vraiment. Je pense que ce dont on se souvient, à la fin d’une carrière, ce sont vraiment des bons moments. Justement, on oublie le reste, même les moments très émotifs.

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