Boni Guy-Roland Kadio
Entre les murs du Café Nostalgica se déroulait l’Assemblée générale du syndicat des étudiant.e.s employé.e.s de l’Université d’Ottawa (SCFP2626), le mercredi 9 mars dernier. Ayant majoritairement été le lieu d’adoption de motions proposées, cette assemblée a constitué une tribune pour l’élection des plusieurs membres exécutifs et non exécutifs du Syndicat.
L’AG a débuté par un rappel des différents rapports de l’année fiscale précédente. Le Comité s’occupant des griefs s’est félicité de ses actions : il a recensé 44 plaintes au total, dont six qui iront bientôt en arbitrage* et 18 résolues depuis mai dernier.
Un rapport du comité des finances, qui était composé en grande partie de la présentation du salaire des employé.e.s et de leurs avantages sociaux, aura dégagé « un surplus de 40 000 $ qui sera déposé dans l’épargne », comme le souligne Sandra Yao, la trésorière sortante. Le budget projeté pour l’année 2015-2016 est de 654 247,23 $.
Des motions approuvées
Au cours de cette AG, plusieurs résolutions ont été prises et approuvées pour mettre à bien la lutte syndicale. Une révision réglementaire pour rendre les règlements plus accessibles aura été votée sans critiques majeures. En ce qui concerne le salaire des employé.e.s, une hausse des plafonds et des planchers salariaux ainsi qu’une plus grande clarification de la sécurité de l’emploi auront été proposées par Bradley Dunseith, agent de liaison du Syndicat.
Ces mesures devraient favoriser une plus grande équité salariale entre les étudiant.e.s employé.e.s. Le syndicat s’est engagé à s’assurer que tous les contrats de ses employé.e.s soient syndiqués et que tous auront droit à la protection syndicale, un problème fréquent chez les assistant.e.s de recherche.
Enfin, une motion de négociation plus accrue, proposée de Rosemary Dineen, a aussi été approuvée. Celle-ci, justifiée par l’étudiante à la maitrise en sociologie avec une spécialisation en études des femmes, fait appel à « une solidarité du syndicat avec d’autres syndicats, ce qui a aura une grande force ».
Une nouvelle administration pour de nouveaux défis
Il est à noter que la plupart des membres sortants du Syndicat ne se sont pas représent.e.s lors de l’Assemblée, permettant à de nouveaux visages de prendre les commandes pour le prochain mandat syndical et d’ainsi continuer le combat pour la préservation des droits des employé.e.s. L’année 2016 sera une année importante pour le Syndicat, qui entre dans sa période de négociations de la Convention collective avec l’Université d’Ottawa.
* Une version antérieur de l’article indiquait que ces motions étaient déjà résolues. Nous nous excusons de l’erreur.