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Opinions

Attention, les candidats: affichez vos idées

Web-Rotonde
4 février 2013

– Par Alex Jürgen Thumm, étudiant en science politique – 

À la manière de nos amis chez les Alcooliques anonymes, la politique étudiante ferait mieux d’apprendre que chaque transformation débute en admettant le problème. Chez la FÉUO, autant monotone qu’elle soit devenue, il s’agit d’un déficit d’idées intéressantes. Ce gouvernement étudiant se voit confier énormément d’argent et ne fait pas le plus grand bien au plus grand nombre d’étudiants possible. Il n’est pas question que nous nous en fichions. Plutôt, il faut injecter de nouvelles idées dans les élections cette année; c’est leur absence qui aplatit le débat. Nous devons revendiquer une vision chez nos politiciens.

Premièrement, le nouvel exécutif doit repenser sa fonction. Cela implique des réformes. La campagne pour des assemblées générales à la FÉUO est un beau premier pas. Nous devons exiger de telles initiatives concrètes. Les « j’écouterai les étudiants » et les « je veux entendre votre voix » ne suffissent plus. En politique, la charge pour améliorer les choses n’est pas à l’électeur, elle est au politicien. Pour mériter leurs salaires, les aspirants à l’exécutif doivent élaborer une plateforme pragmatique.

Nous éprouvons des défis croissants dans le domaine de l’alimentation. Moins abordables pour nous, les menus rentables pour les fournisseurs sont favorisés au détriment de la bouffe-santé. Il est grand temps que la FÉUO affronte à Chartwells et son quasi-monopole sur nos choix alimentaires. Nombreuses sont les universités qui s’en sont réapproprié le contrôle, abaissant les prix et haussant la qualité. Compte tenu de la sévérité nouvelle sur l’usage de la cuisine de 90 Université, la FÉUO doit poursuivre la création d’une cuisine communautaire pour l’usage de groupes étudiants, tels que la République populaire du délice.

Finalement, nous devons faire en sorte que davantage d’entre nous se sentent à l’aise ici. Que la FÉUO aide les étudiants à profiter pleinement de leur éducation! Plusieurs d’entre nous sont « captifs » au niveau de la langue et du travail. N’est-il pas curieux que des milliers d’élèves en immersion s’installent à Ottawa pour perfectionner leur français, mais partent déçus après leurs quatre ans? L’écart linguistique nous divise. La FÉUO pourrait activement nous aider à acquérir et parfaire notre langue seconde.

La barrière financière est une barrière à l’engagement. Combien de fois des étudiants ont-ils dû dire non au bénévolat parce qu’ils travaillent trop ou trop loin du campus? La FÉUO pourrait partager ses postes bien rémunérés pour créer davantage d’emplois pertinents et gratifiants en vue de bénéficier à un plus grand nombre. Davantage d’étudiants devraient bénéficier de nos fonds collectifs.

L’université est censée être le lieu d’idées. Les candidats à la FÉUO ne doivent pas s’en dispenser. La politique étudiante qui fait une différence, ça part d’ici.

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