– Par Les FTX de Troubles –

Nous arrivons tout juste à la fin de la saison des récoltes électorales. Après avoir semé leurs idées pendant une majeure partie de l’été et de l’automne, les plus motivés de la gang de semeurs de chaque ville abordaient au cours des dernières semaines le dernier stretch de leur campagne, ayant ainsi l’occasion de nous charmer ou répugner avec leurs idées et leurs projets. Malgré toutes ces belles promesses, ce qui semble avoir retenu le plus l’attention au courant de cette édition des Élections Municipales du Québec, diffusée en direct sur TVA et disponible en reprise sur Illico, sont les écarts, volontaires ou de circonstances, des candidats de quelques équipes. Nous vous offrons ici donc un petit résumé des moments loufoques des diverses campagnes.

n°1 : LE FUTUR MAIRE FOU DE GATINEAU

Nous avons été choyés ici, en Outawhere, avec le candidat à la mairie de Gatineau, monsieur François D’Aoust, qui a su faire parler de lui, seulement en mal. Apparemment entouré d’une équipe recrutée dans la garderie de son quartier, ce candidat a commencé sa campagne en faisant le touriste sur le bord de l’autoroute, obligeant les agents de police à l’appréhender et à lui remettre une amende sucrée-salée. Certains y ont vu une tentative de sabotage de la part des partis advers, notamment Jean-Guy, du Taboo. Le candidat a ensuite tenu un point de presse cette même journée dans un café de la région, sans aviser au préalable les propriétaires. Il en a profité pour faire des blagues aux journalistes en leur lisant des extraits d’un livre. Il a plus tard été appréhendé par les policiers alors qu’il était en état de crise. Nous ne l’avons plus revu depuis.

n°2 : LA BELLE ET LA BÊTE DE L’ÉQUIPE JOLY

Mélanie Joly, en vraie Pauline Marois en devenir, s’est entourée de gens à la va-vite, ce qui a résulté en une fragilisation de l’équipe le Vrai changement pour Montréal. Notamment, la candidate Bibiane Bovet, ancienne escorte transsexuelle, a semé la controverse dans les médias, mais cela n’a aucun lien avec son choix de sexe. Cette chère dame tentait de trouver des investisseurs pour une compagnie plus que douteuse dont elle était la fondatrice. Également, le candidat de l’arrondissement de Saint-Léonard, s’inspirant du sénateur Brazeau, a décidé la semaine dernière de battre sa femme à coups de douleurs. Personne ne lui aurait précisé qu’il ne s’agissait pas d’une bonne stratégie électorale. Il blâme son manque d’expérience. Semblerait-il qu’il ne bénéficiera toutefois pas de « la chance du débutant » devant les tribunaux.

n°3 : LES TWEETS TWITS À CODERRE

Denis Coderre, étant un homme politique assidu, expérimenté et reconnu, il serait légitime de croire que chacune de ses interventions publiques soient pertinentes. Elles pourraient effectivement toutes l’être si M. Coderre était un analyste à l’emploi du Réseau des Sports. Par l’entremise de Twitter, nous avons eu droit à des commentaires d’une profondeur extrême, de la trempe des Renaud Lavoie de ce monde, en passant de « WOW!!! Et c’est le buuuuut!!! Gallagher!!! 2-0 Montréal!!! » à « 4-2… Misère ». S’il commentait autant les problèmes inhérents à la ville de Montréal que ceux du Canadiens, il y aurait une station de métro à tous les coins de rue, le nombre d’itinérants aurait chuté de moitié et Montréal aurait un PIB par capita plus gros que celui du Luxembourg.

À la vue de ces supercheries politiques, les Fauteux de Troubles ont eu un petit sentiment de déception, ayant réalisé qu’ils auraient constitués d’excellents candidats à la mairie de l’une ou l’autre des villes de la province. Notre projet principal : l’implantation d’un réseau interrégional de tramway. Plus il y aura de tramways, plus la vie sera belle. Ça va vite des tramways. Pas vrai M. Bergeron? Lol.

PS : Magog a un candidat qui s’appelle Mabit. On voulait rire de lui, mais Infoman l’a déjà assez malmené.