– Par Vincent Rioux –
Parti fondé il y a moins d’un an conjointement par l’ex-ministre péquiste François Legault et l’homme d’affaires Charles Sirois, la Coalition avenir Québec (CAQ) se présente comme l’alternative aux deux vieux partis, soit le Parti québécois et le Parti libéral du Québec.
Étienne Boulrice, étudiant de maîtrise à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), porte les couleurs de la CAQ dans la circonscription de Hull. Se prononçant sur notre système de santé, le candidat caquiste accuse les libéraux d’avoir laissé la situation se dégrader dans la région de l’Outaouais.
« Il faut remettre en perspective le bilan libéral pitoyable. Au Québec, c’est deux millions de citoyens qui n’ont pas de médecin de famille. En Outaouais plus précisément, les temps d’attentes sont plus élevés que partout ailleurs au Québec. Nous sommes presque dix heures au-dessus de la moyenne provinciale », rappelle M. Boulrice.
Pour donner une plus grande accessibilité aux services de santé, la CAQ fait l’audacieuse promesse que chaque citoyen aura accès à un médecin de famille seulement un an après qu’un gouvernement caquiste a été formé.
« En ce moment, nous avons 8 000 médecins de famille au Québec. C’est pourquoi nous demanderons une prise en charge minimum de 1 000 patients par médecin. En plus, nous voulons rajouter 500 millions de dollars à la masse salariale afin que les médecins ne quittent pas la province », promet le candidat hullois.
M. Boulrice est convaincu qu’un meilleur financement de l’UQO renforcerait la qualité du système de santé en région, grâce à la mise sur pied d’un programme de médecine.
« Il y a cinq ans, Maryse Gaudreault promettait d’amener une faculté de médecine satellite en Outaouais. Pourquoi est-ce qu’on attend encore? Je pense que c’est juste un manque de courage politique. Pour ce faire, il faut injecter 200 000 dollars par année, sur quatre ans, pour construire un programme de santé à l’UQO », propose M. Boulrice.
Finalement, la CAQ pense que l’État doit passer par un processus de dégraissage des institutions publiques, par la mise en veille du débat constitutionnel et par un « grand ménage pour éliminer la corruption et le gaspillage ».