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Élections québécoises

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4 septembre 2012

En quoi la soirée du 4 septembre sera passionnante

– Par Émilie Deschamps –

L’élection provinciale actuelle s’annonce particulièrement riche en suspense. Avec le grand nombre d’indécis dans la population et l’ambivalence du vote anglophone, il est impossible de prédire la composition du futur gouvernement.

Les recrues

On surveillera les résultats des différentes personnalités publiques qui ont fait le saut en politique dernièrement. Jean-François Lisée, présent depuis longtemps dans les coulisses de la politique, réussira-t-il son entrée en scène? Jacques Duchesneau a été apprécié en tant qu’enquêteur, mais cela ne lui garantit pas une victoire facile. Son élection serait majeure pour François Legault, qui ne voudrait pas se retrouver à l’Assemblée nationale sans bras droit. Est-ce que la sympathie que s’est attirée Léo Bureau-Blouin, considéré comme le leader étudiant le plus raisonnable, se traduira en votes? S’il se fait élire, à 20 ans, il serait le plus jeune député de l’histoire de l’Assemblée nationale. Le jeune député à avoir été élu avait 22 ans. Finalement, l’élection de Djemila Benhabib serait accueillie par plusieurs avec un sourire en coin, puisqu’elle permettrait d’en boucher un coin au maire Tremblay.

Les récidivistes

Quant à Jean-Martin Aussant, sa décision de quitter le Parti québécois (PQ) pour fonder son propre parti, Option nationale, sera mise à l’épreuve. S’il n’est pas réélu, Option nationale aura manqué son baptême du feu. De son côté, Fançoise David se présente pour la troisième fois dans Gouin en affirmant que c’est la bonne. Son élection, comme dans le cas d’Aussant, permettrait vraiment de faire décoller son parti.

Du côté du Parti libéral du Québec (PLQ), on tente ce qui n’a pas été fait depuis la fin de l’époque duplessiste : obtenir un quatrième mandat consécutif. Mais le sort de leur chef est aussi en jeu. En effet, Jean Charest n’est pas certain d’être réélu dans Sherbrooke, puisque les sondages y donnent l’avance au candidat péquiste. Sa réélection est essentielle pour renforcer la légitimité qu’il met de l’avant depuis quelques mois. Mais même s’il ne réussit pas son pari, Jean Charest aura marqué le Québec comme étant le quatrième premier ministre (sur un total de 29) ayant été le plus longtemps au pouvoir dans l’histoire de la province.

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