-Par Camille Lhost-
Une centaine de personnes étaient réunies, vendredi 9 novembre, dans la rotonde du Pavillon Tabaret afin d’honorer la mémoire des hommes et des femmes qui ont servi et qui continuent de servir le Canada en temps de guerre, de conflit et de paix.
Comme chaque année, l’Université d’Ottawa (U d’O) a organisé une Journée du Souvenir dans ses bâtiments. Une cérémonie juste, sensible et riche d’émotions notamment grâce à la présence de plusieurs musiciens et des membres de la chorale de l’U d’O. Le morceau qui a le plus ému l’assemblée est sans aucun doute l’hymne national, Ô Canada, présenté en fin de cérémonie.
Maintenir la paix
« La paix a un prix »: c’est par ces mots que Michaëlle Jean, Chancelière de l’U d’O a ouvert la cérémonie commémorative de l’armistice de la Première Guerre Mondiale, vendredi dernier.
Par cette cérémonie, Mme Jean note que l’U d’O rend hommage aussi bien aux combattants de la Première et de la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi de la Guerre de Corée où de nombreux Canadiens ont été réquisitionnés. Elle précise également que « toutes les questions internationales nous posent de réels défis à relever, et qu’il faut rester vigilants en permanence ».
Mme Jean note aussi que l’U d’O offre des programmes de résolutions de conflits, de développement international et de relations internationales, entre autres, et que les futurs professionnels formés dans cette école seront confrontés directement à ces enjeux.
Nicolas Fleet, ancien engagé, aujourd’hui étudiant de l’U d’O
Invité d’honneur, Nicolas Fleet a été membre de la Marine royale canadienne pendant cinq ans, en tant qu’électronicien naval. Il a choisi de revenir aux études à l’U d’O en sciences économiques avec une mineure en statistiques. Il recevra son diplôme de Baccalauréat en juin prochain.
M. Fleet, évoquant son expérience, explique que la Marine royale procède à des exercices grandeur nature afin de savoir résoudre un éventuel conflit: « Nous travaillons sans relâche pour vous protéger, protéger la liberté ». Sa foi « envers la fin des ténèbres » l’amène à préciser que les individus sont autant responsables que les États dans les conflits et que « chacun doit savoir comment il peut contribuer au maintien de la paix et comment il peut y prétendre ».
M. Fleet conclue son discours par ces quelques mots: « Nous, les anciens combattants, nous avons fait des concessions au niveau familial et amical, mais il ne faut pas oublier que nous mettons nos vies en jeu pour sauver celles de millions de citoyens ».