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Études supérieures en génie à l’Université d’Ottawa : une passerelle vers l’avenir

Crédit visuel : Jurgen Hoth – Photojournaliste 

Article rédigé par Joelluc Liandja — Journaliste

Dans le hall de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa (U d’O), de nombreuses personnes se sont réunies, le 6 novembre 2025, pour une journée portes ouvertes consacrée aux études supérieures. Destiné à la communauté universitaire ainsi qu’à toute personne désireuse de participer, l’événement avait pour objectif de présenter les multiples possibilités qu’offrent les programmes de maîtrise et de doctorat en génie, autant sur le plan académique que professionnel, et à montrer comment poursuivre des études supérieures en génie peut constituer un véritable tremplin pour l’avenir. 

Un rendez-vous pour bâtir l’avenir 

Organisé dans une ambiance conviviale, l’événement a alterné une présentation officielle de la faculté de génie, des échanges avec des professeur.e.s et des séances de réseautage. Les participant.e.s ont eu l’opportunité de poser directement des questions aux représentant.e.s de la faculté, à certain.e.s étudiant.e.s actuellement inscrit.e.s aux études supérieures, et même à quelques étudiant.e.s diplômé.e.s venu.e.s partager leur expérience. Le but était d’offrir une vision concrète et précise de ce que représente la poursuite des études supérieures en génie à l’U d’O. 

Durant la présentation de la faculté, les organisateur.rice.s ont détaillé les programmes de maîtrise et de doctorat offerts par la faculté, les conditions et exigences d’admission ainsi que les différentes perspectives de recherche au sein des départements. Il.elle.s ont tenu à souligner que chaque volet, qu’il s’agisse du génie civil, informatique, mécanique, électrique ou biomédical, met un accent particulier sur l’innovation, la collaboration et la quête des solutions. 

Pour Magali Leblanc, responsable du recrutement étudiant à la faculté de génie de l’U d’O, les motivations à poursuivre les études supérieures varient selon le profil de chaque étudiant.e. Elle explique que tout dépend des objectifs poursuivis par l’étudiant.e : « certain.e.s veulent approfondir leurs connaissances ou se spécialiser dans un domaine pointu. D’autres souhaitent contribuer à la création de nouveaux savoirs, innover ou concevoir des solutions à des enjeux réels ». Elle ajoute que les études supérieures ne se limitent pas à un simple prolongement académique du baccalauréat mais constituent une expérience concrète de transformation intellectuelle et professionnelle.

Une demande croissante dans le secteur 

Selon Leblanc, les études supérieures offrent des perspectives d’emploi prometteuses.

« En ce moment, les secteurs les plus en demande sont la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la robotique et le génie civil. Avec les défis liés aux infrastructures et aux technologies émergentes, la demande pour des profils hautement qualifiés est en forte hausse »

- Magali Leblanc -

C’est dans cette dynamique que la faculté mise sur une approche combinant formation théorique, projets pratiques et collaborations avec le milieu professionnel. 

Présent lors de l’événement, Daniel Amyot, professeur à l’école de science informatique et de génie électrique, a rappelé comment l’innovation et la recherche gagnent de l’importance dans la formation de futur.e.s ingénieur.e.s. Le chercheur souligne comment les programmes offerts par l’U d’O forment des étudiant.e.s à concevoir des solutions tangibles à des problèmes réels. « Plusieurs de nos projets ont des retombées directes dans la communauté, comme celui mené récemment avec la clinique du traitement de cancer de l’hôpital d’Ottawa. Les étudiant.e.s y ont développé des outils d’intelligence artificielle pour améliorer les processus cliniques et offrir de meilleurs soins aux patients », affirme-t-il. 

Qualifiant leurs approches de collaboratives et expérimentales, les organisateur.rice.s de cet événement encouragent les étudiant.e.s à innover et à contribuer au développement de l’écosystème local. Selon eux.elles, l’U d’O mise sur des projets interdisciplinaires dans lesquels la technologie est le moteur principal du progrès social et économique. 

Amyot rappelle également que des programmes tels que l’ingénierie des systèmes, la gestion de l’ingénierie ou la transformation numérique de l’innovation sont accessibles à des diplômé.e.s d’autres disciplines universitaires. Il voit en cela une ouverture qui favorise la diversité des profils et qui enrichit les dynamiques d’apprentissage. 

Les étudiant.e.s : entre curiosité et ambition

L’événement a attiré des personnes avec des profils différents. Parmi elles, Jéremy Georges Massamba, diplômé du baccalauréat en génie informatique à l’U d’O, pour qui cette visite représentait avant tout une occasion de se projeter vers l’avenir. « C’était l’occasion d’explorer les programmes, de comprendre le processus d’admission et de rencontrer des professeur.e.s qui pourraient encadrer ma future recherche », confie-t-il, en précisant que la présentation avait répondu à ses attentes et que les discussions avec les personnes présentes l’ont motivé à envisager une maîtrise prochainement. 

Pour Massamba, les études supérieures représentent plus qu’un diplôme : « une maîtrise peut ajouter de la valeur à mon profil professionnel. Elle pourrait m’aider à accéder à des postes plus spécialisés ou à d’autres environnements de recherche ». Son témoignage illustre la curiosité d’apprentissage qui animait de nombreuses personnes présentes lors de cet événement. 

Opportunités et défis

La faculté de génie de l’U d’O se distingue également par sa capacité à accompagner des étudiant.e.s des cycles supérieures sur le chemin de la réussite. Selon Leblanc, plusieurs bourses d’admission et de mérite sont accessibles à l’interne, en plus des bourses externes qui proviennent parfois d’organismes tels que le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) ou les instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Ces aides allègent les frais des étudiant.e.s et soutiennent leurs recherches pour des projets ayant un impact social et technologique. 

Leblanc souligne que tous les cours de la faculté de génie sont offerts uniquement en anglais, ce qui représente encore un défi pour la faculté. Toutefois, comme le mentionne les droits et obligations en matière linguistique de l’U d’O, les étudiant.e.s conservent la liberté de présenter leurs travaux, examens ou mémoires dans la langue officielle de leur choix, soit l’anglais ou le français. 

À travers cette journée, la faculté de génie de l’U d’O s’est affirmée comme un acteur clé dans la formation de futur.e.s ingénieur.e.s et chercheur.e.s.

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