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Frip & Thrift : dénicher des petits trésors

Culture
19 mars 2020

Crédit visuel : Page Instagram @fripandthrift

Par Clémence Roy-Darisse – Cheffe de la section Arts et culture 

Katrina et Emilie, deux jeunes femmes engagées au niveau de la cause écologique, sont les initiatrices de la page Instagram @fripandthrift, visant la vente de vêtements de seconde main. Nous les rencontrons aujourd’hui pour discuter davantage de leur initiative. 

La Rotonde (LR) : Pourriez-vous  d’abord vous présenter ? Nous expliquer un peu ce que vous faites, ce qui vous passionne…

Emilie (E) : Emilie, 24 ans, étudiante à temps plein aux études supérieures à l’Université du Québec en Outaouais en psychologie. J’adore tout ce qui touche les arts, la culture et la nature. 

Katrina (K) : Katrina, 27 ans, préposée à la bibliothèque municipale. J’adore les animaux, les projets créatifs, et la nature. Nous sommes toutes les deux engagées et concernées par plusieurs causes sociales d’actualité.

LR : Emilie et Katrina, qu’est-ce qui vous a d’abord poussé à créer cette page Instagram ensemble ? 

E & K : Nous sommes deux passionnées de friperie et de mode vintage. Dénicher les trésors dans les magasins seconde-main était déjà l’un de nos passe-temps et nous avons eu l’idée de faire profiter aux autres nos trouvailles qui n’étaient pas de notre taille. En fait, on a vu un beau potentiel d’entreprise à travers une passion commune. 

LR : Depuis quand magasinez-vous dans des friperies ? 

E : Pour ma part, c’est une pratique plus récente. Je ne pensais pas qu’il était possible de trouver des vêtements qui me plaisent dans les friperies jusqu’à ce que j’aille y faire un tour par hasard. J’ai alors vu un potentiel énorme autant pour avoir du style que pour satisfaire mon besoin d’être plus écologique et économique. 

K : Je magasine dans des friperies depuis l’adolescence, depuis l’âge où j’ai pu aller magasiner seule avec mes amies. C’était peu cher et surtout ça me permettait d’être plus unique dans l’exploration de mon style.

LR : Comment avez-vous trouvé les morceaux que l’on peut voir sur votre page ? Où ? Avez-vous des magasins de prédilection ? 

E & K : Notre démarche vise à trouver des vêtements de style populaire et recherchés par la communauté aimant le vintage. On évite également les marques de moins bonne qualité afin d’offrir des vêtements durables.

Plusieurs friperies telles que la Saint-Vincent de Paul, l’Armée du Salut ou le Village des valeurs font partie de nos endroits de prédilection.

LR :  Comment fonctionne l’initiative ; avez-vous un processus prédéterminé ?

E & K : En fait, le truc est d’y aller souvent puisqu’on ne sait jamais ce qu’on va y trouver ! 

Une fois que nos trésors ont été dénichés, nous [prenons] quelques photos pour montrer leur potentiel. Ces photos se retrouvent sur notre Instagram afin d’être disponibles à nos abonné.e.s pour l’achat. Ceux-ci n’ont qu’à nous écrire pour finaliser la vente !  

LR : Quel impact peut avoir le mouvement slow fashion selon vous ? 

E & K : Le mouvement slow fashion est d’abord une prise de conscience de la part des consommateurs de vêtements. En effet, c’est d’avoir une réflexion lors de l’achat, des impacts du processus de fabrication de l’article, autant au niveau de son impact sur la planète que sur les droits de la personne. 

Ainsi, le slow fashion, qui comprend notamment l’achat seconde main tel qu’encouragé par Frip and Thrift, implique de diminuer l’impact écologique négatif de la surconsommation lié à l’industrie de la mode. 

LR : L’éco-anxiété est un phénomène de plus en plus courant. Vous sentez-vous affectées par celui-ci ? Si oui, comment faites-vous pour passer de l’éco-anxiété à l’action ?

E & K : Par des petits gestes, on est loin de faire du zéro-déchet parfait. Mais c’est en faisant des efforts conscients pour réduire notre empreinte qu’on peut ressentir qu’on contribue réellement à la cause.

C’est vrai que ça prend beaucoup de place dans ta tête lorsqu’on s’informe sur tout le chemin que notre société a à faire, mais poser des actions concrètes permet justement d’apaiser cette anxiété. 

LR : Vous adoptez aussi un mode de vie zéro déchet. Comment l’expérience de changer ses habitudes pour la cause environnementale vous a influencé ? 

E & K : Oui. Au début, on se rend vite compte que la manière dont notre société fonctionne n’est pas adaptée au mode de vie zéro-déchet. De plus en plus, on peut observer que les entreprises font des efforts d’accommodation et endossent le mouvement. Faire plusieurs petits gestes est assez facile une fois que tu l’as intégré dans ta routine.

LR : Que diriez-vous aux gens qui nous lisent pour les inciter à regarder votre page ? 

E & K : Frip and Thrift est avant tout une communauté de gens qui aiment la mode et qui souhaitent trouver des articles en vogue et vintage. C’est également destiné aux gens qui souhaitent adhérer au mouvement slow fashion mais qui n’ont pas envie de passer des heures en friperie ou qui ont de la difficulté à trouver les morceaux uniques. Frip and Thrift se charge donc de trouver les petits trésors pour vous ! 

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