CRITIQUE – Album

Catherine Chiasson | Bénévole

Le premier album de David Giguère, Hisser haut, nous fait découvrir un univers qui se berce entre la poésie et la naïveté. Peut-être son air vous est-il familier? Il a en effet joué dans le récent film Starbuck, où il interprétait (oh, ironie!) un musicien, justement.

Malgré sa carrière naissante, David Giguère a tout de l’artiste accompli : acteur, musicien, poète et interprète, rien ne semble à son épreuve. D’ailleurs, il n’est pas passé inaperçu très longtemps; il est tombé dans l’œil (ou plutôt, dans l’oreille) d’Ariane Moffatt, qui a travaillé sur l’album en tant que directrice artistique.

On aime : la qualité de la plume, qui rallie tous les morceaux en un tout merveilleusement agencé.

On aime moins : Certains lui reprocheront la disparité des genres. On lui réprimanderait de passer sans détour de la ballade mélancolique au piano à une rythmique soul avec cuivres et violons. Et si on le fait, répondez-leur alors que le charme de David Giguère tient justement dans cette douce confrontation des styles.