CRITIQUE DE FILM

Jeanne Strasbourg | Bénévole

Le « vendeur », interprété par Gilbert Sicotte, c’est Marcel, qui a travaillé toute sa vie chez un concessionnaire automobile, dans une petite ville.

À la fin de la soixantaine, ayant mené une carrière prolifique, il refuse de prendre sa retraite, par peur de l’ennui. Son quotidien est égayé par les visites de sa fille et de son petit-fils, sa seule famille proche. Le temps semble figé par l’hiver et la communauté vit dans l’attente depuis l’annonce de la fermeture possible de l’usine où travaillent une grande partie des habitants.

On aime : les images magnifiques capturant la solitude du personnage et, presque à la manière d’un documentaire, le quotidien de cette petite bourgade typique des villages qui parsèment le Québec.

On aime moins : les quelques longueurs, à l’image du temps qui défile lentement durant les 107 minutes que dure le film.