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Par Yasmine Mehdi
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Dans les dernières semaines, Jacques Frémont s’est fait un plaisir de se lancer à la découverte des différents groupes formant la riche communauté de l’Université d’Ottawa, lui qui a officiellement commencé son mandat de recteur le 1er juillet dernier. Au-delà des nombreuses poignées de main et des égoportraits partagés sur les réseaux sociaux, La Rotonde a voulu se pencher sur le contrat du plus haut administrateur de l’U d’O. Résumé en quatre chiffres.
- 500 $
C’est le montant qui a été versé à Frémont pour chaque jour passé à « rencontrer les membres de la communauté universitaire, selon un plan d’intégration approuvé par le Bureau des gouverneurs ». Considérant qu’une journée de travail dure généralement huit heures, et que le salaire horaire minimum est de 11,40 $, cela veut dire que Frémont a touché en une journée autant qu’un travailleur au salaire minimum en 5,5 jours. Tout ça pour participer à des barbecues et serrer des mains.
- 395 000 $
Comme c’était le cas pour Allan Rock, le salaire annuel de Frémont sera de 395 000 $. Mais rassurez-vous, bien que la paie de votre recteur compte quelques zéros de plus que la vôtre, il est payé « le quinzième et le dernier jour de chaque mois ». Comme tout le monde, ou presque.
- 1 200 $
C’est l’allocation automobile maximale du recteur, qui rembourse les « couts associés à la location et à l’utilisation d’un véhicule automobile », comme l’essence, l’entretien ou les assurances. Rappel : la Tercel 1999 qui vous a presque percuté dans les rues de Sandy Hill peut être achetée sur Kijiji pour la modique somme de 600 $.
- 30 000 $
Il s’agit de la somme allouée annuellement au fonds de recherche du recteur. À quoi servira ce fonds? Excellente question, dont la réponse exacte ne se trouve malheureusement pas dans le contrat. N’ayez crainte, on y garantit toutefois que le fonds « sera administré en conformité avec les politiques et règlements de l’Université ». La légalité, on aime ça.