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Arts et culture

Mighty Valaire au Musée

Web-Rotonde
13 février 2012

ENTREVUE

Katherine Sullivan | Journaliste
Twitter @Kath_Sully

Une pincée de pop, un peu de jazz, saupoudrez d’un peu d’électro et faites cuire 40 minutes. Sortez du four et laissez refroidir. Une recette délicieuse pour les gourmands de la musique dont Misteur Valaire, un groupe québécois à la musique polyglotte, détient le secret. La Rotonde a jasé avec la bande à la veille de son spectacle du 11 février au Musée canadien des civilisations.

LR : Tout d’abord, comment vous sentez-vous du fait de jouer dans un lieu ayant accueilli des formations classiques à l’occasion de soirées politiques et diplomatiques?

MV : Rires. Je pense que ça va être un méchant party et que les gens vont avoir encore plus de fun parce qu’ils vont avoir l’impression de faire quelque chose qu’ils ne sont pas supposés [faire]. Est-ce qu’il y a des dinosaures?

LR : Pas vraiment… mais il y a des totems!
MV : Cool!

LR : Et pour ceux qui ne peuvent se rendre au show, j’ai remarqué qu’on peut se procurer votre album au prix désiré. Qu’est-ce qui a motivé cette générosité?
MV :
Depuis 2007, on met nos albums en ligne pour qu’ils voyagent et qu’on puisse les produire en spectacle par la suite. Lorsqu’on a mis notre album en ligne la première fois, il y a eut 45 000 téléchargements au Québec en quelques mois. On a vu que ça fonctionnait alors on a répété l’expérience en 2010. Maintenant qu’on a assez de crédibilité, on offre aux gens de se le procurer au montant désiré plutôt que gratuitement, et ils semblent contents de payer et de nous aider. Pour Golden Bombay, des gens ont préacheté l’album pour nous aider à le réaliser. Depuis ce temps-là, on préfère qu’ils viennent au spectacle, plutôt que d’acheter l’album.

LR : Et puis on remarque beaucoup de jazz dans vos chansons. Un message subliminal?
MV :
La plupart des gars dans le groupe ont une formation jazz. On fait de la musique plus électro et qui va dans le sampling. Il y a beaucoup plus de cachet à aller dans le vieux son, plutôt que la musique électronique. On veut fouiller dans la musique sentie pour la ramener à la musique de nos jours en la réorchestrant.

LR : Enfin, le titre du nouvel album, Golden Bombay, c’est une référence au gin Bombay Sapphire?
MV :
Rires. On écoutait beaucoup de films comme les Mighty Ducks, alors on a volé le nom du coach, Gordon Bombay, pis on a changé le prénom pour golden parce qu’on trouvait que l’album avait une couleur or.

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