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Sports et bien-être

Première saison, premier titre : Grace Dingwall, la recrue de l’année du RSEQ, s’impose

Crédit visuel : Courtoisie

Entrevue réalisée par Kady Diarrassouba — cheffe de pupitre sports et bien-être 

Dès sa première saison avec les Gee-Gees, Grace Dingwall, étudiante-athlète en arts visuels, inscrit son nom dans l’histoire de l’équipe en décrochant le titre de recrue de l’année du RSEQ (Réseau du sport étudiant du Québec). Elle est l’athlète de première année qui s’est le plus démarquée — notamment par son jeu défensif et sa capacité à créer des occasions de marquer — parmi toutes les autres recrues du championnat.

La Rotonde (LR) : Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous aviez été nommée recrue de l’année du RSEQ ?

Grace Dingwall (GD) : J’ai été très surprise. Nous l’avons appris juste après notre dernier match contre Laval. Nous sommes une équipe très jeune. Nous avons beaucoup de nouvelles recrues, et il y a beaucoup de recrues talentueuses dans toute la RSEQ. C’était donc vraiment surprenant. Mais j’étais très excitée et honorée de recevoir ce prix.

LR : Et qu’est-ce que cela signifie vraiment pour toi d’être la recrue de l’année ? Que représente cette reconnaissance pour toi ?

GD : Eh bien, j’ai eu une excellente occasion de beaucoup jouer, surtout pour une première année. Au rugby, où l’esprit d’équipe est tellement fort, c’est assez rare : on ne peut pas vraiment s’attendre à jouer autant dès sa première saison. Mais j’ai eu cette chance-là. J’ai pu vraiment beaucoup jouer, donc montrer ma façon de faire. Et ce prix, c’est une reconnaissance, une façon de dire que j’ai eu une bonne année, que j’ai contribué à aider mon équipe.

LR : Comment s’est passée la transition entre le niveau préuniversitaire et le niveau universitaire ?

GD : Je pense que le rugby universitaire se distingue vraiment par le niveau de compétence. Tout le monde est vraiment investi dans l’équipe, motivé, et déterminé à jouer. Bien sûr, on est étudiant.e.s-athlètes, mais à ce niveau, la passion pour  le rugby est palpable. Donc, de ce côté-là, ma première année a été vraiment incroyable. Sur le plan scolaire aussi, c’est très différent. Le programme est plus exigeant, mais j’aime vraiment ça. J’apprécie toutes mes classes jusqu’à présent, donc honnêtement, ce n’est que du positif pour moi.

LR : Pour toi, qu’est-ce que ça représente de faire partie d’une équipe aussi performante, ou 10 joueuses ont même été nommées parmi les étoiles du RSEQ cette année ?

GD: Franchement, c’est vraiment génial. Comme je l’ai dit, on a une équipe assez jeune, avec beaucoup de recrues cette année. Mais en même temps, on a aussi des joueuses très expérimentées, et même des anciennes qui viennent nous aider à l’entraînement. Nos joueuses de cinquième année sont incroyables, c’est un vrai plaisir de jouer avec elles. J’ai tellement appris des joueuses plus âgées de l’équipe. Et puis, tout le monde est tellement talentueux – vraiment, tout le monde. C’est inspirant de jouer avec des personnes aussi compétentes et qui comprennent aussi bien le jeu.

LR : Et jusqu’à présent, quelles qualités dirais-tu avoir développées – sur le plan personnel ou sportif – grâce à ton implication dans l’équipe ?

GD : Sur le plan sportif, en ce qui concerne  le jeu du rugby, je dirais que j’ai beaucoup développé mon mental. À l’université, grâce à l’expérience des anciennes joueuses, j’ai appris à voir le jeu différemment, à réfléchir davantage à la stratégie, pas seulement à l’aspect physique. Elles m’ont vraiment aidée à mieux comprendre comment jouer, comment anticiper. Et sur le plan humain, l’équipe a été incroyablement bienveillante. Tout le monde est tellement solidaire et attentionné. Si tu fais un mauvais match, il y a toujours quelqu’un pour te remonter le moral, pour te rappeler que tu n’es pas seule et que tu n’as pas à tout prendre sur toi. Donc je dirais que j’ai trouvé un vrai système de soutien, et j’ai appris à être une vraie joueuse d’équipe.

LR : Quel message aimerais-tu transmettre à une jeune athlète qui rêve de te ressembler un jour ?

GD : Pour un message plus centré sur le rugby, je dirais que – surtout pour les femmes – c’est un sport très physique, et il n’est pas toujours perçu comme « féminin ». Mais honnêtement, c’est la meilleure chose que j’aie jamais faite. J’y ai rencontré toutes mes meilleures amies, j’ai gagné énormément de confiance en moi, et ce sport me rend vraiment heureuse. Donc même si le rugby n’est pas toujours vu comme un sport féminin, il devrait l’être. Chacun.e mérite de pratiquer le sport qui le rend heureux.se, peu importe les stéréotypes. Et pour les jeunes athlètes : impliquez-vous dans le sport universitaire. Ça peut sembler intimidant au début, avec les sélections et tout, mais c’est une très belle expérience. On y trouve beaucoup de soutien, on se fait plein d’ami.e.s, et la compétition est à la fois amusante et stimulante. Peu importe votre niveau, restez actif.ve.s et n’ayez pas peur de vous lancer.

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