Carnet de voyage
Par Christine Bourgeois
Jour 1 – UNESCO World Heritage Geopark
À défaut de parler la même langue, c’est avec des gestes et en pointant du doigt ma carte que j’ai pu me rendre à ma première destination à découvrir à Hong Kong. On m’a dit de prendre le métro jusqu’à la station Hang Hau, puis de prendre un minibus jusqu’à Sai Kung. De là, j’ai pu prendre un taxi qui m’a apporter à destination. Au Réservoir High Island de l’est, j’ai été éblouie par la mer et les rochers volcaniques. J’ai entrepris une randonnée de quelques heures en sous-estimant le niveau de difficulté de la piste. La piste MacLehose m’a guidé à la plage, dans la forêt et au sommet de montagnes. C’était magnifique et en valait définitivement la peine. Les photos ne font pas justice à parc parce que l’humidité, qui est supérieure à 90%, rend le paysage difficile à photographier. Je recommande de choisir un jour où la température est clémente pour y aller. Apporter avec vous suffisamment d’eau potable, soit au moins deux litres.
Finalement, j’ai pris le chemin Sai Wan pour me rendre à un endroit où, à ma surprise, plusieurs personnes attendaient une navette. Je ne savais pas que l’endroit était desservis par un tel service et je m’attendais à devoir appeler un taxi, ce qui n’était pas possible en raison du faible service dans la région. La navette n’était pas supposé arriver avant quelques heures, mais par chance, une navette spéciale qui apportait un groupe nous a rapporté à Sai Kung. Cela dit, j’ai pu prendre le minibus et le métro pour revenir à mon point de départ.
Jour 2 – Le centre ville
Je me suis promené dans le centre-ville toute la journée. J’ai vue des marchés, des ports et des grattes-ciels à perte de vue. Hong Kong est la ville avec le plus de gratte-ciel dans le monde. C’est une ville à la fois très dense mais très bien organisée. Le transport en commun est facile à naviguer et on se trouve facilement.
C’était un jour férié, la Fête du travail. Certains endroits étaient très achalandés, et d’autres étaient complètement fermés. On m’a expliqué que tous les dimanches et jours fériés, les nounous des familles fortunées de Hong Kong ont jour de congé. Ces femmes viennent surtout des Philippines et du Pakistan. Comme elles habitent avec la famille pour qui elles travaillent, elle doivent quitter leur lieu de résidence pour la journée. Elles s’installent dans le centre-ville de Hong Kong. Assises sur des couvertures, elles partagent des festins et remplissent certaines rues de la ville.
J’ai rejoint une tournée pédestre de Kawloon. Le guide était passionné par Hong Kong et nous en a dit beaucoup sur la situation socio-économique de la métropole. En fait, il n’est pas rare pour les habitants de la métropole de devoir loger dans un endroit qui n’est pas plus gros qu’une voiture. En proportion avec le salaire minimum, le prix du loyer est l’un des plus élevé dans le monde. Une grande partie de la population tombe donc sous le seuil de la pauvreté. Plusieurs vivent dans un endroit qui ressemble à une cage. Ces habitations sont bâtis illégalement au sommet des grattes-ciel. Elles sont fait de métal, donc deviennent très chaude au levée du soleil. Lorsque le soleil se couche, et que le reste du bâtiment commence à cuisiner son souper, la chaleur va vers le haut et cet habitation est toujours trop chaude pour y rester. Cela dit, leurs habitants n’ont pas d’endroit où être durant la journée, et doivent se trouver des occupations dans la ville pour assurer leur survie.
Après la tournée pédestre, j’ai exploré les marchés dans les rues de Kawloon. Pour éviter de payer plus que les locaux, essayez d’acheter des items avec des prix déjà affichés. Chaque marché s’étale le long d’une rue en plus d’être spécifiquement dédie à une catégorie de marchandise. Pour moi, c’était le marché de fruits et légumes qui m’intéressait. J’y ai trouvé des ramboutans, des mangues, des fruits du dragons, des figues et etc. Le tout pour l’équivalent de moins de 10$ canadien. Les fruits sont frais et beaucoup plus savoureux que ceux que nous avons par chez nous.
J’ai aussi visité le port Victoria. Comme plusieurs autres endroits à Hong Kong, il retient son nom de l’héritage britannique. Quand la nuit tombée, les lumières de la ville reflètent sur la mer et crée un spectacle coloré. Les rues se remplissent d’artistes qui performent de la musique de diverses inspirations. À mon hôtel, j’ai fait la connaissance d’une Chinoise qui m’a invité à me joindre à elle pour faire un tour de bateau sur la mer. Elle me disait envier la liberté des citoyens de Hong Kong, spécialement par rapport à leur libre accès à l’internet. Ce fut un plaisir d’apprendre à la connaître et d’en découvrir plus sur son point de vue. Avoir quelqu’un qui parle mandarin à ses côtés est aussi très rassurant.