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Arts et culture

Profil d’un joueur de la L.I.E.U. : Entrevue candide avec Dominic Piscopo

9 novembre 2015

Par Camille Pagé-Taillon

Pendant le premier des deux matchs qui se sont joués jeudi soir dernier, Dominic Piscopo a accepté qu’on le sorte de la bulle de rire qu’est le Centre Universitaire pour nous laisser, l’espace de 15 minutes, entrer dans son univers : l’improvisation.

Étudiant à l’École de gestion Telfer, Piscopo est conscient de ne pas avoir le profil typique d’un joueur d’improvisation. Il dit pourtant se servir de plusieurs habiletés issues de son parcours humoristique dans le contexte professionnel. « J’ai un cours de présentation qui est plus ardu à Telfer que je ne recommande à personne, mais dans lequel je commence souvent mes présentations avec une touche humoristique; ça détend tout le monde et je peux mieux me concentrer après sur le contenu. »

L’aisance que l’improvisation lui a apportée lui sert aussi dans son quotidien. En effet, il explique qu’« après avoir imité une poule qui pond un œuf devant 400 personnes, ou léché la barbe de quelqu’un (histoire vraie!), t’es moins nerveux de faire des petites choses comme d’approcher un étranger ».

Tout en discutant des choses semi-sérieuses telles que l’un de ses humoristes préférés, Bo Burnham, ou du conduit de créativité qu’est l’improvisation, Piscopo dévoile qui il est vraiment. Étant donné le choix de prendre un bain avec une des quatre personnes suivantes, Louis-Jean Cormier, Lisa Leblanc, Eugénie Bouchard, ou Carey Price, il avoue préférer la joueuse de tennis, « pour des raisons évidentes ». « Je ne vais pas entrer dans les détails parce que mes parents risques de lire l’entrevue », rajoute-t-il. Piscopo confie aussi que s’il pouvait discuter avec notre nouveau premier ministre, il parlerait de traitements capillaires.

En conclusion, il dévoile qui il aimerait ramener à la vie : « Il y en a beaucoup, mais je pense que je choisirais Amy Winehouse pour parler de l’ironie de sa chanson Rehab. Ça serait intéressant comme conversation. Est-ce que j’ai mentionné que j’aimais les malaises ? »

La saison de la L.I.E.U. bat son plein sur le campus, et maintenant que les examens de mi-session sont dans le rétroviseur, il n’y a plus d’excuse pour ne pas prendre quelques heures le jeudi soir pour venir regarder Dominic Piscopo et ses coéquipiers repousser les limites de ce qui est socialement acceptable, histoire de s’esclaffer et de décompresser.

 

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