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Questions – réponses avec Patrick Lagacé

Web-Rotonde
11 avril 2012

ENTREVUE

Léa Papineau Robichaud | Représentante des bénévoles

LR : Quels souvenirs gardez-vous de vos années d’études à l’U d’O?
PL : Excellents. Je referais la même chose. J’y ai rencontré des amis qui sont encore dans ma vie aujourd’hui. J’y ai appris la base de mon métier au journal étudiant. J’ai eu la chance de tomber sur un prof exceptionnel en Pierre Bélanger, qui m’a inculqué l’importance du travail et de la pugnacité. Je suis heureux de le compter, 20 ans plus tard, parmi mes amis.

LR : Comment était le bilinguisme à l’U d’O à l’époque?
PL : Dans mon souvenir, c’était un instrument formidable pour que les francophones apprennent l’anglais! J’ai rarement vu le contraire, je dois le dire. Le bilinguisme était l’un des traits caractéristiques de l’U d’O. Il l’est encore, mais avec le recul, il s’agit d’un point de vente davantage que d’une culture réelle d’intégration. Les deux groupes linguistiques s’y côtoyaient sans véritablement se « mêler ».

LR : Si vous aviez un conseil à donner aux futurs journalistes, quel serait-il?
PL : Faites-en. À La Rotonde ou dans un média communautaire, mais faites-en. Lisez sur le métier tout ce que vous pouvez lire sur le métier. Faites tout ce que vous pouvez pour en faire l’été, pendant la relâche, n’importe où. Vaut mieux travailler un été dans l’hebdo d’un bled perdu que d’écrire des communiqués de presse dans un grand ministère, à un meilleur taux horaire, si vous voulez faire du journalisme.

Faites vôtre ce proverbe anglo : « Work trumps talent everytime. » Traduction : acceptez de faire les quarts de travail de soir, de week-end, à Saskatoon s’il le faut. Ne faites pas ce métier pour être connu. Doutez de tout. Taisez-vous et écoutez : contrairement à ce qu’on pense, ce n’est pas un métier de grande gueule, c’est un métier de grandes oreilles.

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