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Arts et culture

Rats n’Roll dans la capitale

Culture
5 mars 2018

Par : Charley Dutil – Journaliste 

C’est sous les yeux d’une statue de pierre de la vierge Marie dans le bar du sous-sol de l’église Saint-Brigid que les Rats d’Swompe ont célébré le lancement de leur premier album, Vivre en ville, avec un concert intime pour leurs amateurs les plus ardus mardi soir dernier. L’album du groupe traditionnel-rock francophone fut officiellement lancé vendredi dernier le 2 mars et est disponible sur iTunes et Spotify. Réalisé par le joueur de basse Martin Rocheleau et produit par les frères Joly, l’album marie le son traditionnel de la musique canadienne française avec des crochets de guitare rock.

Composé de Yan Leduc et de Martin Rocheleau, originaires de l’Est ontarien, ainsi que de Patrik Pharand, originaire du nord de l’Ontario, le groupe rassemble les Franco-ontariens tout en intéressant toute la population canadienne-française.

Un produit de Lees

En entrevue avec La Rotonde, le bassiste des Rats d’Swompe et producteur de l’album Martin Rocheleau a déclaré que le groupe avait enregistré l’album dans un appartement du complexe résidentiel Lees, indiquant qu’il « espère n’avoir pas réveillé et dérangé trop d’étudiants durant les sessions d’enregistrement ». Afin d’aider avec l’album, les Rats d’Swompe ont sollicité l’aide de leurs amis, les frères Joly. Rocheleau indique que « la chimie avec eux et leur talent derrière la console ont donné à notre album un son professionnel qu’on aurait pensé seulement obtenir dans un studio professionnel et non dans un appartement ».

Dans tout album, des influences grandement présentes peuvent être décelées par le public. Rocheleau affirme que « le groupe a été très influencé par la Bottine souriante ainsi que les groupes celtes punk Flogging Molly et Great Big Sea ». L’influence des groupes celtes a été très présente lors de leur concert, alors que leur graphiste Pat Patenaude est monté sur scène pour jouer du tambour traditionnel irlandais et chanter une chanson aux saveurs très celtiques et irlandaises.

Un accueil chaleureux 

C’est sous des cris d’« encore » que les Rats d’Swompe ont quitté la scène du petit bar irlandais mardi dernier. En entrevue avec La Rotonde, la concertiste Natasha Picher nous a affirmé qu’étant fille de campagne, elle s’identifiait aux paroles des chansons. Patenaude, après avoir travaillé et joué avec le groupe, nous a affirmé qu’il « adorait travailler avec le groupe et performer ». Quant à la liste des chansons des Rats d’Swompe, les gens présents ont eu la chance d’écouter à la majorité des chansons de leur nouvel album ainsi que des reprises de chansons connues de Mumford & Sons et de Darius Rocker (comme Hootie and the Blowfish).

Un phénomène intéressant fut la gestion impeccable du son. Malgré l’emplacement moins qu’idéal pour le groupe, la batterie ne fut pas trop forte et n’a à aucun moment enterré la voix du chanteur, chose commune dans des endroits comme le Brigid’s Well. Finalement, il est important de souligner les prouesses bien connues dans tout l’Ontario français du joueur de violon Patrick Pharand qui dansait et sautait en se démenant sur son violon.

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